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I RE DE s
Gv
RR.REs
C
1v
IL Rs
firent plus de
trois
lieu
es
de
chemin
durant
cetce
Efcarmouche~
on le
Capitaine
Lou) s d>
Aualos ,:
&
cinq ou fix
autres furent
dangereufement
bleffez.
Mais le pire fut, qu'il
en
demcurafur
1a place
quatorze ou
quinze,
parmy lefquels
fe
trouua
le
bo1n
Michel Cornejo
1
des princi
paux
Seigneurs d' Arequepa,
&
des
premiers
Conquerans du Peru,
des
courtoiGes duquel Fran·
~ois
de
Caruajal, Mefl:re de Camp de
Gon~alo
Piyarre,
fe
re–
uancha,
comme
ous auons die,
auec vne
generofite digne
de
luy.
La more de ce Caualier aduint
d,vne
fa
yon
bien
efl:range;
car
ay~nt
pour
habillement
ge
tefl:e vne
maniere
de Bourgui ..
gnottt\_,&la vifiere
bailfce,a
caufe de la
pouffiere
que
Jes
Fuyards
.&
les Combattans efmouuoient
de routes
parts ;
le
ma:Jheur
-voulut pourluy,
q
ue par l'incommodice de la poudre,
&
de
Ja
.chaleur,
qui efl: infupportable
en ces
Vallees,
ii
demeura efiouf.
fe
clans fon
Cafque,
au grand
regret
de tous
ceux de
fa
cognoif–
·fance, dans l,ef
pr
it defquels il
palfoit
pour vn homme de hcruce
efl:ime,
&
qni fe pla·ifoic a obliger toutle
Mon
de: Ce qu'il cef–
moigna
{;
nfiblement, ainfi que ie vi ens de dire,
a
Caruajal, a
fa
Femme, a fes
Enfans,
&a
fesValers, aufquels
ildonnalogis,
les ayant trouuez dans la Placed' Arequepa,
depourueus
de
tout
{up port, &
fans
fy
uoi r
ou
fe retirer.
Les Ennemis
firent
Conner
la
Retraitte, pour
~uoir
prisgar·
-Oe,qu'encore qu'ils fuffent Vifrorieux,ils ne Jai!foient
p~s
pour–
.tanc de perdre beaucoup, acaufoque
pluGcurs
deleursgensfe
~iettoient
dans
le
Party du
Roy.
lls
fe
retirerent
ainfi le
pJusvi ...
.fie
qu'ils
ptl. rent, de erainte
qu)il
be
furu.int quelque
defordre
dans
1eur
Armee,d,au
s'enfu'it
ce mefme iour vn des principaux
Scigneurs.<le
Cozco, nomme
lean
Rodriguez
de Vilfalobos
>a
qui
Fran~ois
Hernandez }
vn
peu apres
fa
Reuolte,
ht efpoufer
dans
la mefme Ville Ia Sreur de
fa
Femme, pour fel'acquerir par
ce moyen; ce qn'il ne p.llc faire
neantmoins,
n
empefeher
qu'il
n'aL')..fr
("".-11ir
fa
Maielle;
d'ou
il
arriua que Frans:oi
Hernandez
vcnant a
le
.~cauoir,
en fut en
vne
extreme
col
ere,
b1en
que pour
cacher
f0
n
leplaifir,
il
dtt
en
iurant
j
&
par
maniere de
mefpris,
cf0j'
tl
r/
efloit
ptU
tant
laflhe
de laperte de Rodrtgnez,que de
ceU~
d'v ...
ne
.bJPee
qu'iflu}' emportoit:
A
quoy
ii
adjoufia,
pourenchenr fur
fa
prefomption,
~e
ce11x qui JU
le voudrotent puint
jtt:ure, n'a–
uoient qu'
t
/en
11ller
ver.r les Audite1Jrs, qu'
tL
leur en
donno1t
toute
p ermif/ion,
&
tp/
tlne voulditen
fa
compagnie
q11e
de.1
Amu vvlumai-