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DE

s Esp

AG N 0

s'

D

J.

s

LE

s

TN

Es.

371

res,

1w

!tot de

rrens

qui ne

lt

fi11,/;ffent

q11e

p'

rrontrainte.

En cette oc·

cafi n ')Paul

de

Mene~

z,

pre!fe

par

Jes

Ennemis,

fut

c0ntraint

de s'dl igner

de

fe gens,

auecque

trois autre

de

fes

Compa-

gnons >qui

fe

recirercnc a Chin

ca,

com

me

le

Paltntin

le

remar

Ch 3S.

que

par esp

roles.

Pattlde J.Jenrflzv

yant

q1/d

wo1t

p,rdtJ

plu-

-

fieurs de

f.r

gens ,

d

tp/ ,/.s

/cn{t1yotent

a

to111e

6ride, /eflarta

du

gr,;nd

ch min,

c!;

p.1rdes

lllt1x

.fa1blonnc1Jx,

tottrna

l11y

trc:Jicfme

du

ctfl

1

de

L,

Ru11crc

d

Pt(Zo;

D,ott

df11t

a

chinca, &c.

Au retour

du Con1bat,

Jes

Ennemis

amalferent par Je

che–

min qn

ntite

de hard

s

qu'ils

y

crouucrcnt:

car

pour

deC

harger

lcurs Cheuan

,

&

leurs

Mul

s,

les

Ennttmis

auoient

ierc' mf–

ques

a lenrs

Cappes

&

a

Jeurs

Armes Jes

plus

incomodes,

com–

meles Nauigaceun

on t accoufl:ume

def ire,

quand

iJ

appre–

hendenc

quc leur

Nau

ire, pourefire rrop

charge, ne coule

a

f.

nds, par

la

violence

d~

la

T empefl:e; d' u

I,on reutiugerai–

fement

de l'inconfl:ance de la Fortune par celle des Capiraines,

&

des Soldars du Roy,qui en vn infl:ant

fl

crouuoient affcz puif–

fans

pour

defairc

le Ty1an;

&

en

moins

de rien

auffi fe

voyoien

t

reduits a s·enfu'ir d

luy,

comm~

il

aduint

en

cecte

derniere

ren–

contre,

Parmy

les

chofe qui

s'y

paff~rent,

il

en

aduint

vne

affez

re–

marquabl ,

&

qui pour

n'efrre

pas de Ja

nature

de

celles

qui

ar–

riuenr tousles

iours,

me femble bien

digne d 'ethe icy rappor–

tee. Ce fucl'excrcme

lide1ice

d'vn Cheual,

qne

ie

me

fouuiens

d'at.rnirveu autresfojs,

&

dent

leMaifrres'appelloit lean

Iules

de

Hogueda , des plus confiderez S

igneurs

de

Cozco,

&

des

premiers Conquerans de

cet

Empire-la

:

Comme il

efioit

de

plus

zelez au

Party du

Roy, auffi fe

trouua-eil

des plus

aduan–

cez clans ce

Combat

de Villacory. Mais le malheur

vouluc, ainli

lJ.Ue

le rapporte

le

Palentin,

que

comme il couroit a

bride abba–

tue,

il

tomb~de

fon

cheual,

qui le

voyant

par cerre

s'arrefiia

rou

court, bien qu,il gallopaft parmy

plus

de trois cens au tr

-s

che–

uaux;

&

fans

branfler

en aucune forte,

attendfr

que fon Mai–

ftre fe

f

t

releue,

&

q

,ill'eut

monce cGmme

auparauanc,

luy

fauuant

ainfi la

vie,au grand dtonnement

de

ceux

qui le virent:

Ce

que ie pourrois met

ere

en doure,

fi

ie n'auois veu dans

Coz–

co,

vne

autre

femblabfo aCl:ion>

faire

par

ce

mef

me

Cheu

al,

qu–

fut

qu,ala fin

decette Guerre,

comme

Jes

Caualiers

de Ja

VilJe

'exer~oienta

courir la Bague, ou a rompre e

Lire ,

nt il

'}

.Li/l a

!J