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Is T 0
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R E D E s
G
v
ER R
1!
s
I
v
I
l Es .
tant de gens auec
luy;
pource,
dit-
il ,
que ce a ne feroit que
fcandalifer fes Enuieux,
&
fes Ennemis.,
quiluy
pourroiencre–
procherqu'il marchoiten
homme timide,ou
qu'il
fevouloitre–
uo)cer:
Tellement
que pour Couper
chem
in aces deffiances,
Je
Liccncie Santillan pria to us fes
Amis
de
fe
retirer,
&
des'
en
al–
l
er
feruir
le
Roy
dans fon
Armee,
ce
qui luy
fembloit
plus
con–
uenable
que route autre
chofe; Ee ainG
il fe mit en
chemin,
fans
auoir
pour toute compagnie qne
fes
Domefiiques.
Fran~ois
Hernand ez Giron
dl:oit ccpendant
a
Cozco,
qui
dl:
a
foixante
lieu
es
de
la Ville
des
Rois,
OU
il
arriua,
fans faire
aucune mauuaife rencontre; car la confufion efioit
G.
grande
d.ins
l'
Arrnee
d
1
Roy,
qu'on
le
Jai!fa.
marcher, fans
y
apporter
aucun
obfl:acle.
Le
bon heur
voulut
encore pour
luy,
qn'vn
Sergent
de ceux du Roy, du nombre des autres quiefroient en–
trez auec D iegQ de Roy as, s,offric volonrairement a s'en aUer
defgoife en
Ind ien,au
Camp de Frans:oisHerncindez,
pourap–
-prendre ce
qui
s'y
paffoit,
&
de
rcuenir
pour
en dire
nes
no
mel-
les, ce
que
les
Auditeurs
luy
permirent,
pource
qu'1ls
ne
fe
de ..
fioienc point de luy. Mais il le feruic en Efpion double,
&
s,en
al a trouuer Frans:ois Hernandez, auquel
ii
die,
OE,:il s'eltoic
aduif
e
de
ioiler
cctte piece,
pour
fe
rend re dans fon
Armee
>
~en
celle du
Roy,
il
n'y
auoic que diuifions
parrny
les
Chefs,
&
que
rnefconcencemens par
my
}es
Soldats; Queleur
inclina ..
tion ne Jes
portoit
aucunement
a
combattre;
Qu'affeurement
ils
fe
perdroient tous;
Ce
qui
luy
faifoic pen fer a mectre en fcu–
rete
fa
perfonne,
&
a le
venir feruir volonraires;nent.
A routes ces chofes
ii
adioufra, Queles Audireurs eftoient
extrcmement
trifles.,
&
confos,
pour
~uoir
appris que
~
Ville
d e fain
Cl:
Michel de
Pioura
s'dr0it
reuo1ree
contre
le
Roy,
en
faueur
du
mefme~
Hernandez:
Que
pour
cec
effec
vcnoit
du
nouueau Royaume vn aurre Capitaine appelle Pedro d'Or–
f
ua
>
auec
quantite de gens de
Guerre : Et que
le
R
oyaume
de
~tu
s'dl:oit
f
oufl
uc
pour
la ddfenfe
de
fon
Parry;
Dequoy
Juy
&
Ces
gens furenr
G
fatisfaits,
qu'ils
publiercnr par
r~ut
ces
Menfonges,
comme
s'ils
euffent
efre
des
Vericez
manJfefies.
ll
l'alfeu ra
par
mefme moyen,
que les
Audiceurs auoienc
ell
nouuelles, que
le Marefchal
venoit du
Pa.isdes
Charcas,
auec
voe
Armee fore lell:e,
&
qui
eftoic com
pofee
de
plus
de douze
cens hommes :
Surquoy il
ne
dit
mot
J
&
~du~!ti! !:~fpio~ ~o~J