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so

H1sT01Rn

nEs

GvERRRs

CrvrLEs

qu'

il

euff po1true1t [on

Arm

le

des

chofls

nect/faires,

if

entra

dam

/._

DeJ:rt

de

Parih~c:tnt1coch~,

011

il

ya

tre~le

deux

liettef

de

Montagnu,

plemes de

M

arau, de

netges,

de fondrteres,

&

de

chemins

Ji

1udes,

tf

''e

pl11jieurs

cbeuattx

sy

perdirent,

&

mejme

y

'moururent

de

froid

,

dont la

riguetir

eftoit

grande en

tette faifon

_,

joint

6JUe

celle de la /aim ne

fat

PM

moindre.

Cecy

eft

tire

mot

a

mot

de

cet

Autheur-Ja, <:ommea

efte

&

Cera tout cc que i'alle–

gueray des H ifioriens Efpagnols. Le Marefchal laiifa malade

d~vne

Dilfenterie dans

P

arihuanacocha

, le Capitaine Sancho

du Garte, qui en mourut

que'lques iours

aprcs. 11

fit

en

foit.,

te

marcher

f

on

Armee,

dont

l~s

Coureur-s

prir~nt

vn

Soldat

de ccux de Franyois Hernandez. 11 fut incontinant arnene au

Marefchal' auquel iJs direm:' qu'il s'efroit

venu rendrG

aeux

volontairement, pour feruir

fa

Maiefte,

bien que cela nc

file

pas,

&

qu·ils ne pri!fent ce pretexte que pour luy fauuer la vie.

II fceut de ce Prifonnier, que

Fran~ois

Hernandez eftoit

a

quel–

ques

vingts

li-eues

de ce

Pofie·la;

ce qqi l'obligea d'aduenir les

fiens d'vfer

enleur marche de toute forte

de

precautigns,

pour

empefcher que les

Ennemi~ .n.c l~s

furpriffent

de nmll. En

efFer,

a

deux

iournees de

Parihuanaco£ha,

l'

Armee

Royale

fe

mit

-toute

en

.alarme par l'aduenture foiuanre. C'eftojc la coufiume

de Diego d'Alcnendras, comme

I'Armee

marchoit

en Corps,

des'

en

e-Ooi~ner

de remps en

rem

ps, pour'tirer

fur

q

uelque

be..

fte

Fauue,

dont il

y.en

a

quantite

dans ces

Defercs: De

maniere

que

parrny.quelques

R

ochers, ayanc

fait rencontre d'vn

Negro

Fuyard , qui appar.te.n0ic au

Sergent

MaJor Villavicencio,

ilJuy

v.oulut lier ies mains, pour l'amenera fon Maifire; mais le

Ne–

-gre,

~ni

.efloit

adr.oic,

&

qui youloit

{urprendre

Diego d' AI–

Jnendras,

le

voyan

veni

r a

h:iy

la

mefche

a

1~

main) fe ietta par

terre

~

&

l'ayant

fai·fi

pa.r

I.es

dett:X

iambes,

le

pou!fa

fi

n~demenc

.de

fa

tefre, qu'il le

lie

tomberr, puis lu donna cant de coups de

Poignard, q

u,il

I~

laiifa

pref-qaemort: Cela fair,

il

prit la

foit- ·

te,

&

fe

retira dans la Compagnie des aucres N egresfes

parens,,

qui eftoient dans l'Armee de

nan~ois

Hernandez, aufq_ucls

il

r conra le bel Exploict qu•il venoit de faire, dont i1s furent to\ s

anffi glorieu , comme s'ils en euffent efie les

Aurheurs

eux–

m t fmes. Cependant vn ieune

Metif, qui

fuiuoic Diego d'

~l­

niendras, voyant fon

Mai{he

parterre,

&

que le Negre le

trar~ toit mal,

le

faiGt

par les

efpaules, auec

ddfein

de

ddlmrer

fon