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Es
PAG
~
c
L3,
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AN
s
L
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IN
n
n
s.
379
d'cfrendue.
Ence chemin-laqua tre Sol
~ats
s'enfu'irent d'auec
luy>
&
furenc trouuer
Fran~
is
H ernandez,ayanc
vole
dcux fort
bonnes
Muleslvne
a
Gabriel
de
Pergna,
&
rautre a P edro
Fri.
co, cous deux
Soldacs
de hauce
reputation. Le
Ma.ref
cl
al no
fceuc
pas pluftoft
a qui
appartenoienr
ces
~1ules,
qu,il
fie
donner
le garrot a
leurs
M..i iftres,
les foubs:onnanc
d 'en auoir eux- m ef–
mes
accommode
les
Fu
yards: dequoy
Ies
So ld
cs
furent
li
f0r t
irritez
contre
luy,qu,tls
le
blafme r1,; nt
tout haut de CCtte cbon,
qui foe
cenue
en
eff
a
pour
rrop
cruelle com
me le
P
J
n
in le
rapporte. Les qu
tre Fuyards ayant
faic
rencontre de
c
de
C h.
·fl·
Frans:ois
Herna ndez
G iron,
s' en a1lerent
auec
eux a
N
n
fc
,
cc
ou ils dirent en fecrer,quc le
Marefchal
s'en venoit
auecqu e
de
forces excremement
grandes,
&
qu'il auoit pris le chem in de
c~
Puihuaoacocha:
M is q\!l nd ils en parloienr en
public ,
ils
af-
cc
feuroienc
qu il n'auoit que fort peu de gens,, a fin
de ne
defcou-
cc
rager
les Sold
ts:
Ce qui n'empefcha pas neantmoins que
Fran..
n
~ois
Hernandez
ne
les defabufafl: enfin par
de femblables
langa-
cc
ges,quelePalentinarapportez·
,
·
Ch
4 1
~
Ne
vous
crompez
point Mcffieurs,
mais
vous preparez
a io-
·
iier
des mains:
car
ie vous affeure que
du cofte
d'embas
vot1
a
cc
uez
a
combatcrc;
mille
hommes,
&
mille
deux cens du
cofte
cc
d enhaut: ce nombre
pourcanc
ne vous doit pas eflooner, puis "
qu'affifle
de la faueur Diuine, ie ne veux pas d'auancage que ,,
cent
de
mes
bons Amis,
pour
les
mctcre cous en
d ' route. Ce
~u'ayant
die,
il
fie
renir prefis fes gen',
pour
part
tr
au
premie~
cc
1our,
&
le
huiCl:iefme
de
May ,
ii
forc it de N anafca,
pour
~lier"
aux
Lucan
es par la
Montagne,
en intention d 'arriuer
Pari hn cv
cc
nachoca,
auparauant quc le Marefc hal,&c.
ct
. Alonfe d'Aluarado ayant marche vn affi z
long..
temps,
ar-
rma finalement au Oefert de
Pdrth11an4cocha ,
ou
puur
l>mrem ..
pcrie
de
I· Air il
perdit
plus defoixante Cheu
aux,
des
meilleurs,
&
des plus
e!l:imez
de l'
Armee:
car bien qu'on les
menaft ea
maint,. ayans fur le dos de
bo nes
couuertures,
&
qu 'on les
trai t.
tact
le mieux qu 'il
fe
pouuoit,
i1s
ne la iffo icnt p
s
de tombec
marts,
les vns
apres
les
autres, fan s que les
Marefchaux
en
puf-
fent dire
autre
caufe,
finon que l, haleine
leur
man
quoit,
chafe
done
on
~'efl:onnoit
grandement,
&
ue les Indiens prenoient a
mauuais prefage; Ce
que Diego
H e rnandez defcri
t
ainfi en peu
Ch.
4
~
de
paroles.
(./)pr s que le
M
:irejt
hat
f ut
~1rri11e
a11x
c
humln b11cas,
&
EBhy