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~
dez
Corrie aiofi
de
la
Vallee de P Jchacamac, auecque le meillcur
ordre
qu'il
put
tenir,
plutl:oft
de peur d,efl:re
abandonne
d~s
fiens, que pour aucune crainte qu,il eut que les Ennemis le
fu~u ilfent, efrant bi en certain qu'il
y
auoic dans 1'
Armee
des
AUdt–
teurs, cant de gens qui vouloient
comm~nder,
qu'il ne
s'y
or:
donnoic rien
en
temps
&
Jieu,
ny
qui fut conforme
a
la neceffite
d es
atf
aires, com
me
nous verrons tout
main
tenant.
FRANCOIS
HEl\NA?{DEZ
SE
R.ETIR..E
auecJon Armfe. Sentimens diuers dans ceUe du
R..oy.
Mutinerie en la Ville de Pioura; Et cc
qui
en aduint.
CHAPITRE X.
F
RAN~
o
1
s
Hernandez fortit de
Pachacamac auecquo
deifcin de fe
retir~r
comme
ii
lie; En
certe recraitte
fes Sol·
dats
Ia1lferent
dans
leursLogemens quantite
de chafes
inuciles,
qu'tls ne
purent
em
porter,
& dont
c~ux
du
Roy
fe
faifirent,
s'e–
ftant de!bandez de
I'
Armee.
Cependant les Auditeurs enrre–
rent en
confuJcacion auec
ceux
du
Confeil
de
Guerre,
pource
qu,oucre
les
Capitaines, ils
auoienc accouftume
d'y
en receuoir
plulieurs, qu'ils f9auoient
e!l:re
des
principaux,
&
des plus
expe–
rimentez
du
Royaume,
bien que
tontesfois
dans vn
fi
grand
nombre d' Aduis ils ne puffenc
s,accorder,
a
oaufe
qu'vn
chacun
vouloit qu'on fuiuic le fien. Mais enlin
its refolurent
q@e
Pa~l
de
Menefez'
des
principaux
de
la Ville,
eut
a
fuiure
Fran~OJS
Hernandez: Ce qui n'aduint ·pas neancmoins; pource
que
le
lendemain quand
ils
furcnt
prefts, Jes
deux
Generaux
voulurent
qu'iln'y
en
eut que
cenc,difant,
qu'ils
ne
trouuoient
point
a pro.,
pos
qu'on
defnuafrl'
Armee
de Ia
plus
belle efiice
de
fes
Soldats:
Les
A~diceurs
toutcsfois,
&
pareillement
les
Confeillers,
pour
remed1er a cecre diuerfice d ' aduis
ordonnerent derechef,
que
Menefez
emmenaft auecque
luy
Ies
fix
cens
homes
qu'on
auoi~
dleus:
Surquoy
il
aduint le mefme que Je
ioar
d·auparauanr,qai
fur que
les
Generaux les contremanderent auec
ordre
de
ne
-
:
prendre
l
.. _.