Dns
EsPAGNOLS,
DAN
st~ -~ I~DE~
jz.J
oiiyr
dauantag~,
fe
glilfa
par
vne
p-orte
qu'il
au0-ic
a
gauche
dans
J
fapartement des Dames.
Ee
d~utant
qu,a l'autre bout de la Sal–
leil
y
auoic
eAc_ore
vne porte,par
ou
l'
on
aHoit a
la
Cu
Hine,& aux
lieux les
plus fecrets
du logis;
par ces deux pones-la
s'
efch~p
peren~
a la bonne. heure, ceux qui
fe
trouuerent
~
cofi:e
d'elJes.
Mais les aurres qui eri efl:oient plus elloignez,coururec vn grand
danger, pour ne
f~auoir
par
ou
fe fauuer. lean Alonfe Palentin
fut
celuy de tous, que la Fortune craicta le
plus
mal. II efioit af ..
fis
de
front
a
la
po
rte
de
la
·salle)
OU
ii
auoit le
dos
tourne
contre;
fi
bien
qu'auffi -toft
que
Diego
d' Aluarado,
&
ceux de
fafuitte
~
1~
reconnnrenr;
ils le
chargerent
a
grands coups de Poignards, .
&
d'
Efpees: Car ils
auoient
tous
ordre
de le cu
er,
&
fon beau-
" Frere
auec
y,
app~lle
Ierofme
·cafiilla)
a caufe
du
trouble
par
cux
<;fmeu,
en
la
derniere
MUtinerie
que
Fran~ois H~rnandez
auoit
faite; ainfi qu'il a
efie
die
cy-dcuant:
D,
ou
il
aduincquc
le
iour d'apres, lean Alonfe Pal0min mouruc
de
fes
bleffures.enIa
Maifon de
Loayfa, n'ayant
pu
fe
faire tranfporteren la fienne ).'
pour
y
efire
panfe.
,..
'
lls
y
tuerent
~ncore
vn riche
March~nd,
qu'on appeUoic lean
de
Morales,
a
qui les plus grands Seigneurs
inuicez
a
la N opce$
furent bien
aif~
de
donner vne place
parmy
eux,
pourla
mer•.
ueilleufe
integrite
de (a vie. La
creance
qu'il
eu
Cl:
de
fe pouuoir
mieux
fauuer
a
la
faueur
de
l'obf~u~ite
'luy fit tirer
rudement
Ia
'
nappe, fans
f~auoirce
qu'il
faifoic, tant ilell:oit
incerdit.
11
s'i·
maginoit par cette
acrion
que les
flabeaux
viendrnient
a
cheoir
t
&. par
confequent
qu,ils
s'elleindroicnt;
Comme,
en effet il
ell
tomba dix,
&
ainli
ils
s'efteign~r~nt
cons
a
la
reforue
d,vn -feuL
Ce qui foe caufe
qu'vn
des
gens de Fran96is
Hernandez
Iuy
donnant de fa Pertuifane dans le vifage;
Traifl-re,
luy
die
ii,
tu
ve11x
done
q1tt"notu
fayons
reduits
d
noHJ
entre-tNer,
Jfaute
de nous
cognoijlre;
Ee au
metme infrant,
il luy
mit
Ia
Pertuifane
fi
auan~
d~ns
Ia bouche, qu,il l'entr'ouuric
des
deux coftezfofques
aux
oreilles. En fuirce
dequoy,
vn auere
Soldat
fon Camarade, luy
porta
dans '
le tetin
gauche
vne
fi
rude
eftocade,
Gu,il cheuc
a..
terre
tout
rnide
rnort, par
I'
extreme
violence
du
coup :
Telle-
'ment
qu'ils
ne
luy
donnerent
pas le loifir de
s'attached1
la
cein•
tYre,
cetteriche
aiguiere
d'or,
qu'vn
Efcriuain
peu iudicieux •
cf
crit
qu'il
auoit
volee
en
cette
·N opce,
fuiuantien
eela .Jes
faux
Memoires quelei Ennemis
du
Defunll:luy
en auoient donnez.
$[
ij