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fe qu'ils eurent d'enrrer dans vne Maifon fi pleine de gens) com~
n1e eftoit celle d'Alonfe de Loaifa, donna l'alarme au Gouu~r­
ueur, & par mefme moyen fit prendre la fuitte aux Seigneurs,&
aux Soldats> au lietJ qu,ils deuoient tenir ferme,& ne pointaba–
donner le Gouuerpetir: Mais d emie heure a pres que ie fus arri-
ue a la Place, ie vis venir a cheual Thomas Vafquez, qui e!l:oit
f uiuy d 'vn autre Caualier, co us deux armez de Lances. A leur
ar~iuee, Thomas Vafquez s'en allant droit a Frans-ois Hernan.. ·
dez, ~e v o11,,1 platjf-ilq11e noru {a/lions ?luy demanda-t,il. A quoy
Fran9ois Hernandez refpondit: Faites la ronde icy a L'entour, &
diteS aIOfU CeUX que VOU/J rencontrerez > ~e (ar;s auoirpe11-r de rien,
ils /en viennent a lagrtti:Jde Pl4ce, ouieJes tt ttendJ poarlo flru1r, &
to1u mes Am15. V n peu a pres vi11t Alonfe Dias des principaux de
ta Ville qui pattlt monte fur vo bon cheual auecqu e la Lance en
main . Mais Fran~ois Hernandez luy die le femQlable qu'a Tho..
mas Vafquez: fi bi en que luy.mefme, lean de Piedrahita, &
Alonfe Dias, furent les feuls, qui fe rendirent cous trois cette
nu1a la pres de F ~ans:ois Hernandez; car pour l'autre Caualier
qui vine auecque Fran~ois Vafqu~z, c'efioit vn de fcs hofl:es,&
non pas vn des principaux Bourgeois de la ViJJe. D 'ou il efi aifc
de v0ir combien peu confiderable efioit le nombre des Coniu ..
. rez: ~e stil fe groffir d•ailleurs, & fi quelques autres Seigneurs
vinrent en f uirte ; ceflilt comme i,a ydit cyrd euant, plnilofi de
eraint~ que (ramicie. Cependant ces malheureux Re belles fe
voyant fi gens, & qy'auec cela ii ne leur venoic perfon–
ne, s'en allerenc en la Prifon, d' ou ils relafcherent tous Geux
· qu'on y detenoic, & les menerent auec eux a la Place, ou ils de...
meurerent tout ceiour en ph:is grand nombre qu,auparauanr,
encore qu'tls ne fuffi nt pas dauancage de quarante. Or bien qu.e
, le Palen·tin difo qu'ils forcirent tous ala Pla9e,crianc L tbe1tf,L1·
herd , Q2ils y apporterent quantice de Piques & d, Arquebu{es;
~en ~uitte ils defployerent vne Enfeigne de Guerr~,. & que
F ra n~OlS Her nandez-fit publier) que rur peine de la v1e 1ls euf–
len~ to.\:l s a ~e rendre a la Place, y adiou!l:ant que cette mefme
N u1& 11 y-v1nt vn affcz bon nornbre de gens qui poferent cous
des Senitmdles, & des Gardes par la Ville, a fi n gue perfonne.n.e
s>enfu·it.; fi eft-ce que tout le contraire (e paffa,comme ie n~ f~JO­
dray pomt de le rap porter icy: Caril efi certain guc cerre nu1fr–
la il n'y eucpas dauantage de gens que ceux dont ie vien de par-