Previous Page  311 / 408 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 311 / 408 Next Page
Page Background

DU

Ca

E

v.

GRA N:OI

s s-o

N.

Il·J-

honneur ,

il

embraffera volontiers

l'

occafion

d'en fuivre les mouv.ements. Ecrivez., Mon–

Geur , gue la confuíion

&

la douleur font la

feule fatisfaébon qui puiife expier un mal

commis.

Je certifie que cette relation

eíl:

fidelle.

A

Londres,

~fans

le cabinet de

frr

Charles Gran–

diffon, le

i.7

de Février.

H

E N R

r

e

º

'F

E

s.

Votre creur ne fent-il rien , ma chere Lu–

c;ie, a préfent que vous avez

fuir

cette lec–

ture ?

&

ne voyez-vous pas briller

l'

admira–

tion fur le vifage de.tous ceux qui vous écoú–

tent? De grace, regardez-y.. Cependant vous

aimiez déja tous cet excellent homme,

&

vous eres tous perfoadés que je

l'

aimois a1:1íli.

Hé bien, vous en penferez ce qu'il vous

plaira ; mais je ne vois rien

a

redouter

av~c

un homme vertueux.

Vous vous figurez que je n'ai pu me dé–

fendre d'un peu d'agitation , lorfque je fuis

arrivée a

la

quellion de M. Bagenhall , íi

!ir

Charles 1;1'avoit pas 1ui-meme quelques vues

fur moi? Je fuis tachée de vous dire, ma

chere Lucie, que je me fuis fentie plus émue

que je ne l'aurois fouhaité. 11 faut, je le vois

bien , que je veille un peu fur .gioi-meme.

Pour ne vous ríen déguifer ,

j'

aj mis alors

.l'écrit fur ma table,

&

j'appréhendois delire

h

répenfe de

!ir

Charles. Vous voxez que

r

aurois pu m;épargner des craintes

fi.

folles.