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HrsTorn.~
pas moins furprenant pour
moi , qu'avec
des fentiments
1i
nobles, vous
puiffi.ezrefufer
a
un homme d'honneur la f
atisfalbon qu'il
vous demande.
Sir Ch.
C'eíl:
a
ces fentitnentsmemes
qu'il
_faut attribuer mon refus,
M.
Bagenhall,
&
la difpofüion qui m'empeche
d'
en craindreles
fui
tes.
'
M. B.
Si vos aél:.ions
y
répondent, Mon–
.fieur ' comme je fuis porté
a
le croire par .
ceque
j'
ai apprisde
l'
affaired'Hounílow-heath,
par ce que j'entends,
&
par tour ce que je
vois de vous, je vous regarde comme unpro–
dige ,
&
je ferois charmé de pouvoir fervir
a
vorre réconciliarion.
Sir
e1z.
Dérrompez-vous, Moníieur. Je ne
veux point d'arnitié avec un
hom1~e
capable
de l'attentat ou j'ai furpris
fü
Hargrave.Mais.
j'
expliquerai volontiers les condirions
aux~
quelles je pro1rlers de le voir fans aver.íion
&
fans -mépris. Les voici : qu'il rejete une
indigne entreprife for laviolencede fapaffion;
qu'il en marque duregret,
&
qu'a genoux,
s illui pla:it, til demande pardon
a
la plus aima·
-
ble de routes les
femmes , en reconnoiífant
qu'il ne le mérite
poi.nt,G mifsByron ala bon
té
del'accorder. Le
plus brave des hommes
peui
fléchir fans honte lege1:ioudevantune
femme,,
a:pres avoir eu je malheur de
l'
ourrager~
·
.
M . B .
Jufre ciel
!
fouhaitez-vous,
fo:
Char–
les , que cela foit écrit
?
Sir
C/1.Jel'exige meme;
&
G
fir
Hargrave
a dans
l'
ame quelque 'étincelle du
véripble