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( 468 )

ta

mort du roi ; alors

il

s'agit de le remplacer

~

au

lieu que' dans le

cas

de

Ia

regence'

il

ne

s'agit pas de remplacer le ro·i qui existe,. quoi–

qu'enfant, mais de remplacer la royaute' ; et

ce cas est bien different rle l'autre.

La

royaute

est

a

la

famille" c'est

a

la

famille

a

la

faite

exercer.

L es

grands mots ne chan gent rien

a

la

nature des choses ' et

ia

regence ' apres tout'

n'est qu'une tutelle.

S"and

syste,ne.

On pourroit

o bliger· chaque roi

a

nommer

lui-~eme

" pen–

dant

sa vie, aussi- tot qu'il auroit un enfant

male,

OU

meme aussi-tot que la reine seroit

enceinte' le regent. On pr Zviendroit par-la,,

en panie , les mou vemens

1

du hasard et

cet·l~

oe

l'tlection

~

et l'opinion pt;blique feroit

appel er

le p1us digne. Notre his.toire offre

plusiems exemples de regens clesignes par Jes

mis. Les rois ne

di~poS0ient

de

ta

n~gence

que

par testament;.voila le vice, c'est pendant leur

vie qu

1

ils

devro~ent

y

nommer. -

Troisieme

syste'me.

Parmi les

mod.es

d'elections connues

~

on

previen<t!roir

u:ne foule,

d'inc~rnveniens

,

erit

adtnettan.t que le regent elu pourra etre perio–

d.iquement conserve on l'empla:e , car

Ofi'

n'"elit

que pour bien choisir.

»-

"· N'est-il done aucun mode d'election ;

exem?t d'inconveniens? lesa-t-on tqus

epuises.~