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r

46... '

existe pour toutes les

regen~es

; pour

toutet

les minorites : c'est toujours une graude

eris~

politique, que la v;icance du trone , que la

minorite d'nn prince ; mais on ne peut 1'6-

viter , et elle est peu redoutable dans

un

.gouvernement bien constitue "·

(' J'arri ve

a

la troisieme objection , et

je·

declare qu'elle me paroit meriter d'etre

SCrtl•

tee clans tous ses <letails , parce qu'elle est rai·

sonnable ' et meme forte sous certains rap·

ports.

S~ns

doute

ttn

regent electif obtien-·

droit plus de faveur qu'un regent hereGlitaire;•

parce que le choi:x de

la

reflexion et de

Ia·

confiance donne et doit donner plus de ere..•

<lit que celui du hasard. Cette objection doit

?one etre examinee ; mais elle ne tire nulle•

force

des

exemples recens qu'a cites le p.reou

pinant. Dans les secousses merales et poli

4

tiques

qne

nous. avons eprouvees depuis deux:

ans, deux, trois, ou dix hommes,

s'ils

avoient ·

forme les projets qli'on suppose, , en cas de·

..\lCCeS,

n'el'l auroient

ete

qu\m peu plus

Vtte ;•

im

peu

plus sftremect

a'

la

po~ence.

-

Puis-.•

qu'on a

cit~ C~omwel,

je

rnppellerai

un mot ·

de

cet

homme qu.i connoiss.oit

si

bien les

~hose-s

qt

les

hommes

~

puisqu'il en

ave.it

tire·

nn

~i ~~&nd

_pa.rti ,

~t

l:(l\'il

leur avoit

iroprim«S