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existe pour toutes les
regen~es
; pour
toutet
les minorites : c'est toujours une graude
eris~
politique, que la v;icance du trone , que la
minorite d'nn prince ; mais on ne peut 1'6-
viter , et elle est peu redoutable dans
un
.gouvernement bien constitue "·
(' J'arri ve
a
la troisieme objection , et
je·
declare qu'elle me paroit meriter d'etre
SCrtl•
tee clans tous ses <letails , parce qu'elle est rai·
sonnable ' et meme forte sous certains rap·
ports.
S~ns
doute
ttn
regent electif obtien-·
droit plus de faveur qu'un regent hereGlitaire;•
parce que le choi:x de
la
reflexion et de
Ia·
confiance donne et doit donner plus de ere..•
<lit que celui du hasard. Cette objection doit
?one etre examinee ; mais elle ne tire nulle•
force
des
exemples recens qu'a cites le p.reou
pinant. Dans les secousses merales et poli
4
tiques
qne
nous. avons eprouvees depuis deux:
ans, deux, trois, ou dix hommes,
s'ils
avoient ·
forme les projets qli'on suppose, , en cas de·
..\lCCeS,
n'el'l auroient
ete
qu\m peu plus
Vtte ;•
im
peu
plus sftremect
a'
la
po~ence.
-
Puis-.•
qu'on a
cit~ C~omwel,
je
rnppellerai
un mot ·
de
cet
homme qu.i connoiss.oit
si
bien les
~hose-s
qt
les
hommes
~
puisqu'il en
ave.ittire·
nn
~i ~~&nd
_pa.rti ,
~t
l:(l\'il
leur avoit
iroprim«S