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MIRABEAU.
'c Puisqn'on ne s'oppose pas
!
eef
que
les questions preliminaires
a
toute discus'"'
sion soient posees, je n'anticiperai pas
sur
la
solution ~
car je n'ai pas d'avis faift ; et
ce
n'est pas apres m'etre plaint de ce qu'on vou–
loit discuter
a
la
h~te
une semblable matiere ;
ce
n'est pas apres
av~ir
invoque }es lumieres
de la discussion , qu'il me conviendroi:t d'en
avoir un (
il
s'ekv•
beattcoup de
murmures).
Je
repondrai en homme que les battemens· de
~ains
n'etonnent pas plus
que
les murmures,.
que je respecte les ol1je._ctions fortes ,. et que
j'e~-·
time meme les objeetions spec;ieuses , parce
qu'elles forcent
a
se
r~plier
sm:
soi-m~me_-;.
et
a
penser ; rnais
je
ferai quelques observa–
tions sur ce que le preopinant a basarde ponr
faire. prejuger la question. Et d'ahord , quant
au fair
allegue par
le
preopinant ' je reponds
qu'il n'existe pas,. et
que
l'assemblee n'ayal'lt
rien statue encore sur l'ir.iviolabilite du regent,
-sur
l'identite des fooctions, des droits. et de5
dcvoirs attribues
a
la regence et
a
la toyaute ..
Ori
n~
peut pas dire que l'identite de la
re•
gence et de
fa
ro-yaute force
a
rendre cclle-
1~
hereditairct comme celle-c.i. Pour ce
q~1i
tst de la crise dont on vous- a fait un effi:ayant
tableau , en
CaS
d"el~ctioo,,
ie reponds
EJU'e;i~
Ff l
, ,