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est-il b,ien
sur
que la veritable election du
peuple soit sujette aux memes inconveniens
que celle d'une poignee d'aristocrates
?
et croit• ,_
on avoir fait une comparaison raisonnable ;
en assimilant ' par exemple' les elections de la.
Pologne , de cette republique ot1 cent mille
gentilshommes '
tous electeurs et eligibles ;
asservissent cinq
a
six millions d'esclaves'
a
celles que l'on pourroit disposer et determiner
dans
un empire couvert de
14
millions
d'hommes libres' armes pour faire
r~specter
leur volonte contre les factions interieures et
exterieures
?
je pourrois citer cent autres
modes, et encore traiter la question d'un con..
seil de regence mis en parallele d'un regent
Mais tout ceci n'est pas la question; consi–
<lerons-la en soi, clans ses rapports avec la
nation, avec le roi , avec la constitution. Le
hasard donne Jes rois; et il
y
auroit bien .des
lieux communs plus ou. moins ronflans
a de–
biter ici. Faisons seuletnent deux observations
un peu plus substantielles. Le hasard sera sou–
vent te\lement aveugle, qu'on regrettera de ne
pouvoir le corriger par l'election. Je n'aurois
qu'a supposer deux malheurs pour me faire
entendre ; voudrions-nous avoir pour regent
l'homnie foible, ou coupable,
out
r0mpe,
qui
seroit alors appele par la loi
?
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