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•(

4~9

)

est-il b,ien

sur

que la veritable election du

peuple soit sujette aux memes inconveniens

que celle d'une poignee d'aristocrates

?

et croit• ,_

on avoir fait une comparaison raisonnable ;

en assimilant ' par exemple' les elections de la.

Pologne , de cette republique ot1 cent mille

gentilshommes '

tous electeurs et eligibles ;

asservissent cinq

a

six millions d'esclaves'

a

celles que l'on pourroit disposer et determiner

dans

un empire couvert de

14

millions

d'hommes libres' armes pour faire

r~specter

leur volonte contre les factions interieures et

exterieures

?

je pourrois citer cent autres

modes, et encore traiter la question d'un con..

seil de regence mis en parallele d'un regent

Mais tout ceci n'est pas la question; consi–

<lerons-la en soi, clans ses rapports avec la

nation, avec le roi , avec la constitution. Le

hasard donne Jes rois; et il

y

auroit bien .des

lieux communs plus ou. moins ronflans

a de–

biter ici. Faisons seuletnent deux observations

un peu plus substantielles. Le hasard sera sou–

vent te\lement aveugle, qu'on regrettera de ne

pouvoir le corriger par l'election. Je n'aurois

qu'a supposer deux malheurs pour me faire

entendre ; voudrions-nous avoir pour regent

l'homnie foible, ou coupable,

out

r0mpe,

qui

seroit alors appele par la loi

?

»