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·vciis
ch ercher s\l n'est pas quelquei aspects
nouve,1ux ,
fous
lesquels on la peut ,conside·
rer '
s'il est vrai que ' clans toutes les
ay–
potheses , elle interesse la slirete de
la mo–
narchie ' et peut alterer
la
regularite du
gou–
vernement ; si un hon constitutionnaire ne
doit pas voir que cette quest.ion n'a qu'u11e
importance factice ' emanee de nos vieilles
idees· de l'ancien regime ;
qu'enfin
il
est assez
indifferent qu'un regent soit hen
ou
mauvais
~
ce qui
si ~n pli fi ~roit
b eaucoup
la
questicm.
(II s'eleve des
murmures
).
Il
y
a d'abord un
gran<l aspect sous lequel la question
n'a
ete
ni
vue ni presentee. Plusieurs philosophes ,
meditant sur la royaute , ont considere la
m0-
narchie hereditaire , 'comme !'oblation
d'une
famille
a
la liberte publique ; tout doit etre
libre clans l'etat , excepte cette famille.
Le'
gouffre de l'anarchie est creuse par l'ambi–
tion et les factieux ; D ecius s'y precipi'te ;
le gsrnffre se .r efe rme : voila l'embleme de
royante clans cette thcorie "·
"
L~
sy 5teme de l'indivisibilite du privilege
auq11 el
tous sont appelei ' et qui separe la
fam:Jle entiere
de
la
nation~
conduiroit
n
sou–
tenir que c'est
a
la
famille
a
nommer
le regent.
Le droit du plus proche parent n'a lieu
qu'a.