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(

467 )

·vciis

ch ercher s\l n'est pas quelquei aspects

nouve,1ux ,

fous

lesquels on la peut ,conside·

rer '

s'il est vrai que ' clans toutes les

ay–

potheses , elle interesse la slirete de

la mo–

narchie ' et peut alterer

la

regularite du

gou–

vernement ; si un hon constitutionnaire ne

doit pas voir que cette quest.ion n'a qu'u11e

importance factice ' emanee de nos vieilles

idees· de l'ancien regime ;

qu'enfin

il

est assez

indifferent qu'un regent soit hen

ou

mauvais

~

ce qui

si ~n pli fi ~roit

b eaucoup

la

questicm.

(II s'eleve des

murmures

).

Il

y

a d'abord un

gran<l aspect sous lequel la question

n'a

ete

ni

vue ni presentee. Plusieurs philosophes ,

meditant sur la royaute , ont considere la

m0-

narchie hereditaire , 'comme !'oblation

d'une

famille

a

la liberte publique ; tout doit etre

libre clans l'etat , excepte cette famille.

Le'

gouffre de l'anarchie est creuse par l'ambi–

tion et les factieux ; D ecius s'y precipi'te ;

le gsrnffre se .r efe rme : voila l'embleme de

royante clans cette thcorie "·

"

L~

sy 5teme de l'indivisibilite du privilege

auq11 el

tous sont appelei ' et qui separe la

fam:Jle entiere

de

la

nation~

conduiroit

n

sou–

tenir que c'est

a

la

famille

a

nommer

le regent.

Le droit du plus proche parent n'a lieu

qu'a.