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{.445)

tela seul' on ne

gagnero~t

rien

a

les dedarer

des proprietes privee(; car il faudroit pres–

que tou.jours que tous les ma1tres d'un sol

.tres•vaste voulussent

.y

concourir, sa

1

ns quoi

c_ette propriete de chacun ne seroit reelle–

ment ·cefle de personne. Quelles que soient

nos lo1x strr cette matiere, nous ne

chang~rons certainement pas ce1les de la natureb

Or, n'est-ii pas evident qu'a chaque p·as la

recherche d'uile mine force

a

s'ecarter des

-regles ordinaires <les ptoptietes

?.

U

ne mine

·n'est pas exploitable avec une seule ouver–

ture. Je crettse

un

putts dans

m~n

fonds;

~

p~in·e

ai-)e une lueur d"esperance , que je suis

·sous le fonds

cf'autru~.

s·i

celui-ci ne me per...

met pas de fai·re une aut're ouverture ,

il

faut

·que )e renonce

a

mes travaux : s'il est force

de me i'accorder .,

i1

e'st done vrai que

le

drol.t de

pro.pri~te

dol.t ceder

a

l'utilite pu-

.b1ique

».

" Inclependammeht de cette premiere dif–

ficult~

, comment concevoir qu'un proprie–

taire du sol puisse se

livrer

a

toutes les

depenses de ce

ge~re

d\ndustrie

?

Sait-on bien

ce q·ue

c\!~st

que d'exploith une mine ?-Creuser

des puits , les soutenir , et en repousser sans

cesse les eaux ; percer des galeries

a

travers

.

Ee

2.