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tela seul' on ne
gagnero~t
rien
a
les dedarer
des proprietes privee(; car il faudroit pres–
que tou.jours que tous les ma1tres d'un sol
.tres•vaste voulussent
.y
concourir, sa
1
ns quoi
c_ette propriete de chacun ne seroit reelle–
ment ·cefle de personne. Quelles que soient
nos lo1x strr cette matiere, nous ne
chang~rons certainement pas ce1les de la natureb
Or, n'est-ii pas evident qu'a chaque p·as la
recherche d'uile mine force
a
s'ecarter des
-regles ordinaires <les ptoptietes
?.
U
ne mine
·n'est pas exploitable avec une seule ouver–
ture. Je crettse
un
putts dans
m~n
fonds;
~
p~in·e
ai-)e une lueur d"esperance , que je suis
·sous le fonds
cf'autru~.
s·i
celui-ci ne me per...
met pas de fai·re une aut're ouverture ,
il
faut
·que )e renonce
a
mes travaux : s'il est force
de me i'accorder .,
i1
e'st done vrai que
le
drol.t de
pro.pri~te
dol.t ceder
a
l'utilite pu-
.b1ique
».
" Inclependammeht de cette premiere dif–
ficult~
, comment concevoir qu'un proprie–
taire du sol puisse se
livrer
a
toutes les
depenses de ce
ge~re
d\ndustrie
?
Sait-on bien
ce q·ue
c\!~st
que d'exploith une mine ?-Creuser
des puits , les soutenir , et en repousser sans
cesse les eaux ; percer des galeries
a
travers
.
Ee
2.