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oecouvrir; lorsqu'aucun in.dice
ne l'annon–
~oit.
Ce fut apre> yingt,deux
<\OS
de tri! vauJ(
qu'elle toucha la mine. Le premier fi lon etoit
a
trois cents pieds '
et n'etoit
suscept~ble
d'aucun produit. Pour
y
arriver, il avoit
falhi
franchir un torrent interieur gui couvroit
tout l'espace clans l'etendue de plusieurs lieues.
On touchoit la mine avec une
son.de; et il
falJoit non pas
epui~er
CC!tte masse d'eau,
Cl!
qui etoit impossible, mais
la
tr;averser. Un!!
rnachiae immense fut construiie; c'etoit
un
puits double de bois. On s'el'l servit pour con-·
tenir
les
eaux et traverser l'etang. Ce
bo'isag~
fut
pro)onge
jusqu'a
neuf cents pieds de profo-11-
deur.
11
fallut
bien~ot
el'auti;es puits .du
rnemt!
genre, et
UJle
foule <l'aµtres machines. Ch.aque
puits en bois clans les mines d'Anzin de qqatre
cent soixante toises
,
a
plomb ( car la m :ne
a douze cents pieds de
profond~ur,
) ccl'tte
400,000
liv.
II
y
en
a
25
a
Anzin, et douze
aux mines de Fresnes et de Vieux-Conde :
cet objet seul a
colite
qt?inze millions. II
y
a douze pompes
a
feu de
100,c oo
livrns
chacune. Les galeries et les autres machines
ont cottte huit millions ; on
y
emploie six
cent
chevau~
; , on
y
o<::cupe guatre mille
ov–
vriers. Les <lepenses en indemnites accordees
Ee 3