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( 447)

oecouvrir; lorsqu'aucun in.dice

ne l'annon–

~oit.

Ce fut apre> yingt,deux

<\OS

de tri! vauJ(

qu'elle toucha la mine. Le premier fi lon etoit

a

trois cents pieds '

et n'etoit

suscept~ble

d'aucun produit. Pour

y

arriver, il avoit

falhi

franchir un torrent interieur gui couvroit

tout l'espace clans l'etendue de plusieurs lieues.

On touchoit la mine avec une

son.de

; et il

falJoit non pas

epui~er

CC!tte masse d'eau,

Cl!

qui etoit impossible, mais

la

tr;averser. Un!!

rnachiae immense fut construiie; c'etoit

un

puits double de bois. On s'el'l servit pour con-·

tenir

les

eaux et traverser l'etang. Ce

bo'isag~

fut

pro)onge

jusqu'a

neuf cents pieds de profo-11-

deur.

11

fallut

bien~ot

el'auti;es puits .du

rnemt!

genre, et

UJle

foule <l'aµtres machines. Ch.aque

puits en bois clans les mines d'Anzin de qqatre

cent soixante toises

,

a

plomb ( car la m :ne

a douze cents pieds de

profond~ur,

) ccl'tte

400,000

liv.

II

y

en

a

25

a

Anzin, et douze

aux mines de Fresnes et de Vieux-Conde :

cet objet seul a

colite

qt?inze millions. II

y

a douze pompes

a

feu de

100,c oo

livrns

chacune. Les galeries et les autres machines

ont cottte huit millions ; on

y

emploie six

cent

chevau~

; , on

y

o<::cupe guatre mille

ov–

vriers. Les <lepenses en indemnites accordees

Ee 3