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selon Jes regles que l'on suivoit alors'
en
impositions et en pensions aux ot.1vriers ma–
lades, aux veuves , aux enfans des ouvriers ,
vont
a
pius de cent mille liv. chaque annee:
je demande si les proprietaires du sol auroient
pu
tenter une aussi vaste entreprise.
A
quoi
cependant a-t-il tenu que c::ette mine , que
tous
les etrangers reconnoissent pour l'une
des plus belles de !'Europe , n'ait
ruine~
les
capitalistes clont elle avoit absorbe la fortune?>•
C'est par-la, messieurs , qu'il faut decider
la
question desmines. Le rapporteur a tout dit
selon moi , quand, clans les premieres p"ages
de son rapport, il a rapelle les travaux
im~
menses qu'elles exigent, ce concours de tant
de moyens ' cette reunion de tous les arts
qu'il faut employer pcur en rendre l'exploi–
tation utile. Les mines ne peuvent appartenir
qu'a celui qui peut les extraire; si l'on en
faisoit des proprietes isolees , ce seroit evi–
clemment
y
renoncer
>).
"
Ce
resultat peut encore etre
ap~uye
de
l'exemple de presque tons les peuples, et de
notre propre
experience.Jene~
cite ni les Grecs
ni les Romains; car s'ils fai soient exploiter leurs
mines pour le C(')mpte <le
l'etat , n'oublions
pas qu'ils avoient des
esclaves,
et
nous ne