( 45
1
)
total~
du sol qui les couvre. La reunion etoit
possible sous l'ancien
r~gime.
,Qu'on
cite un
seul exemple
~tt
.
plus 1~urs
proprietaires se
soient reunis. N'oublions pas, <l'ailleprs, qu'il
y
a plus d'entreprises
d~
ce genre o1t l'on
s'est ruine ' qne de celles (
ll
Jes ±onds sont
rentres.
Ce
revers imp.one fort peu
~
lorsqu'1l
frappe sur des capitalistes;
leurs
fonds n'ont
fait que passer clans d'autres mains , et la
societe
a
gagne
meme
a
des tentatives infrnc–
tueuses. Mais n'est-il pas contraire
ti
l'interet
public que les proprietaires du sol s'appau–
vrissent
? ,,
«
Dira-t-on que des cornpagnies de
mi–
:11eurs acheter,ont toutes les surfaces des terres
qn'ils voudro!lt exploiter ,
et deviend root
ainsi proprietaires
?
Je demande si
la
reunion
cfun si grand nombre de
propri~tes
seroit
.facile , et si elle seroit ut;le clans les principes
de notre nouvelle constitution. D'ailleurs
_pent-on e!>percr qu \ine compagnie qui a des
avances
si considerables
a
faire avant de
decouvrir ce
qui
peut-·etre n'existe pas,
ajou~
tera
a
tou~~s
!es chances qui sont contr'elle,
c.ei;e
d'un achat d'imrneubles , qui seroit une
source de nouvelles pertes? ,,
«
Dira -
t -
on qu'il
y
aura un plus grand