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l.::s mines
~
et
puisque les concessions
pou~
voient seules conserver ce genre d'industrie,
ils feroit evidemment injuste de punir ceux
ciui, en s'y livrant avec bonne-foi,
ave~
cou•
rage, ont en
m~me-tems
servi leur pays. Que
leur a-t-on donne?
tT
n droit dont petsonne
'n'usoit , un champ plus fertile en espe–
rances qu'en succes, et souvent lc:l faculte de
·se ruiner. Ces privilegies, si l'on- veut les_
ap–
pe1ler ainsi ' rte nuisoient
a
personae. Que
l~ur
disoit-on? Consacrez
VOS
capitaux
a
telle
entreprise ; faites des
~echerches
, courez-en
tousles 'fisques; semez de l'or dans l'interieur
ee
la
terre , et proportionnez
VOS
avances
a
la duree des recoltes que vous p.ouvez esp€–
.-rer: jusqu'alors on ne s'emparera pas du
fn~it
~e
vos travaux. Ce privilege, si e'en est un,
~.St
d'une singuliere espece. Ces hommes ont
ete
utiles, ils ont all.mente nos manufactures ,
aggrandi notre commerce, conserve notrn·nU· -
meraire. Doit-on les depouiller? Mais le pour...
roit-on sans injustice
?
Ils n'auroient point de:
concession qu'ils auroient pour titre leurs tra...
vaux, leurs
d~penses
et leurs services. Et par
qui les
feroit~on
templacer ? Seroit - ce pat
d'autres
concessim~na-ires
?
Mais, quoi! notts
regardons cQmine une injustice de l'ancien'
gou~
'·