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( 178 )

ccs deux bases, et j'ai cite le tarif de Leipzlck;

imprime tres-nouvellement en 1786. Or, l'er–

J:"eur commise par M.•\face, Frans:ois; en. 1764,

peut-elle prouver contre les proce'1es reguhers

des etrangers' relates clans un tarif imprime

22'

annees apres? Et remarquez que je parlois des–

etrangers'

et que je citois. un

o~wrage

des

itran–

gers.

Cinquienze assertion pretendtte fal!l-sse.

La piastre

a

l'effigie est au titre de

IO

deniers

19

grains·,

quoique le tarif de 1773, ne l'evalue

qu'a

10

cleniers

17

grains : personne ne peut le nier.

Or, j'ai <lit qu'il ne me paroissoit pas naturel

que lei; marchands de piastres les vendissent

a

raison de

1

o deniers

18

grains au commerce,

tandis qu'on !es leur paieroit

a

raison de

IO

clenierS

I

9 grains

a

!'hotel de la monnoie.

.

I

Comment M. Solignac detruit - il cette .pro-,

position si evidente? Il ne nie pas que la piastre

soit payee

;L

!'hotel des rnonnoies,

a

raison de

IO

deniers

19

grains; mais il

cl.it

qu'il

est bien

loisible au commerce dB n'lvaluer cette piastre

q1/aa

titre de

I 0

deni ers

I

8

grains.

Est-ce

la

repondre?

QL10i

!

la piastre etant Veritablement au titre

de

10

deniers

19

grains, le commerce peut

faire que le marchancl d'argent la vende moins

qu'on ne lui en offre

!

car voila la consequence

de

la reponse de M. Solignac.