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, qu'ici
comme notre
rival , celui
d~nt
nous
avons suivi les traces , dont
les grands
exem–
ples nous ont aidé
a
conquérir la liberté, et
dont
tant
de nouveaux motifs nous rapprochent.
Un autre genre de rivalité, i·émulation de$
bonnes loix, va
prendre la place de
ce
lle qui
se nourrissoit de politique et d'ambition. Non,
ne croyez pas qu'nn peuple libre et éclairé
veuille profiter de nos troubles passagers
pour
renouveller tinjustement les malheurs
de la
guerre, pour attaquer votre liberté naissante,.
pour
étouffer l'heureux
dév~loppement
des
príncipes qu'il
nous a
transmis ;
ce
seroit pour:
luí
un s:i.crilege de le tenter
~
ce
seroit pour
nous un sacrilege de le croire. La
meme
reli–
gion politique n'unit-elle pas
aujourd11ui la
France et la Grande-Bretagne? le despotisme
et
ses agens ne sont-ils pas nos ennemis
com–
n1tms
?
les
anglois ne seront-ils pas
plus
cer...
tains de
rester libres, lorsqu'ils auront des
fran~ois
libres pour auxiliaires
?
mais en
rendant hommage
a
la
philosophie
de cepeuple,
notre
frere
ainé en
lib.erté ,
écoutons encore
les conseils de la prudence.
)>
~>
La politique doit raisonner ,_
meme
sur
des
suppositions auxquelles elle ne croit _
pas : et le bonheur des peuples. veut bien
que
e
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