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accumulée~;
enfiri' qu'on
ne
nous
repro-ch~t;
puisqu'il
fau(
nous
décider entre des
chance$
également incertaines , de n'avoir pas préféré
celle
qui '
meme en offrant
des périls
égaux'
noüs fournit plus de moyens de les surmon•
ter. On pensera peut-etre que
l'Espagne ,
sure
de
notre
appui ,
se
rendra
difE.cile
clans
la négociation c;le
la paix ; au
lieu ,
dira ...
t -
on'
q1:1'
en ne nous
mela.ntpas de
cette querelle ,
l'accommodeme:nt que 110us
desirons n'éprouveroit ni
lenteurs ,
ni diffi–
cultés.
,,~
>~
Nous avons
déja
réptouvé
cette objection;
les
principes que nous vous próposons
de
clécréter ne
laisseror.itaucun dqute
a
la Grancle–
Br~tagne
sur
nos intentions ,
et
fe1:ont évi–
demment connoitre
a
l'Espagne que notre
constitution regarde seulement comme obliga–
toires les engagemens défensifs ; notre con–
duite ne la portera clortc
a
aucune
~émarche
host ile que ne nécessiteroit pas une · juste
défense;
elle
ne pourra non plus contr@.rier les
'Anglois que dans le cas
Oll
ils voudroient
etre
agresseurs. D'ailleurs :)
s'il est certain que
l'abandon de
nos engagemens
forceroit
l'Es–
pagne
a
négocier plus promptemertt la paix
avec
l'
Angleterre, il
n'~~~t
que trop facile de