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pour
l'assurer
o~
se tienne
en
garde
eontre
les plus favorables
:>
aussi bien que confre les
plus incertaines. Supposons done que
lA~gle
terre prévoie avec inquiétude l'acccroissement
qu'une
constitution
libre
doit
nn
jour donner
a
nos forces'
a
notte comm,erce,
a
notre
cr.édit;
qu'elle lise dans sa propre
histoire
l'a- .
venir de nos destinées , et que par une fausse
politique elle veuille profiter des circonstances
pour rompre une alliance formidable dont
elle a souvent senti tout le poids. Quelles
sont
les mesures qu'une telle supposition
doit
nous
insp irer?
nous
ne pouvons balancer
le
b
d
.
1·
'
d
nom
re
es
va1sseau:x;
ang101s
qu avec ceux
e
notre
allié :
notre
intéret
nous
oblige
done de
confirmer notre
alliance avec l'Espagne ; et le
s:eul moyen de la
conserver, e'est de
remplir
;6dele1nent nos traités : on <lira peut-étre que
cette
fidélité
meme peut amener plus rapi–
dement la guerre' arreter notre régénération'
ép uiser nos finances , anéantir nos armées ;
mais que répondra-t-on
a
ce dilemme? ou
1'
Angleterre veut la guerre ou elle ne la veut ,
pas
?
si elle ne la veut pas, si elle
n~arme
que
pour négocier avec plus de
succ~s,
la conduite
que
nous vous proposons
ne
sauroit
etre regar–
dée par elle
com.meune
provocation , et vous