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prend aucune part. Il n'en seroit pas ainsi
d'un pacte vraiment national qui assermen–
teroit en quelque sorte deux pays l'un
a
l'autre, et qui
réuniroit
tout-a-fa-fois
de
grands intéres et de puissans efforts. Ce pacte
seul líe chaque iudividu par la volonté géné–
rale , prodltlit une alliance indissoluble , et
a
pour base inébranlable la foi publique.>>
)) Tel est le résultat
du
travail de votre
comité.
I1
renferme trois points distincts , l'un
de l'autre, quoique
indivisibles~
comme vous
le voyez: le développement des
deux
prin–
cipes qui doivent etre
la
base de votre
sys–
téme politique ; une décision qui conserve une
alliance utile , en
assurant le
roi
d'Espagne
que
nous remplirons nos engagemens ;
la
demande d'un décret
qui
charge votre comité
des
modifications qu'exige cette alliance, lors–
qu'il fau<lra la renouveller.
Mais
cette déter–
mination, si vous l'adoptez , indique néces–
sairement d'autres mesures ;
le n1aintien da
notre alliance avec l'Espagne seroit illusoire,
si '
menie au sein de
la
paix '
et en nous
bornant
a
ajouter tout le poids de notre in–
fluence aux négociations
qui
cloivent
a$Surer
. le repos d'une p_artie de
l'Europ~,
nous n'aug–
mentions pas no-s
armem.ens
dans
la
m~me