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[ 3) ]

cloient_q.u'un avis ponr voler

a

notre

secoi

r~;

et

l'

Angleterre convint avec nous de désar–

mer. . . . . . Mais

j

ettons un voile sur cette

époque honteuse,

oii

l'.impéritie de

nos

mi–

nistres nous ravit un allié qne nous avions

conquis

par

nos bienfaits,

que

nous eussions

' suffisamment

protégé en nous montrant seule–

ment prets

a

le défendre, et nous priva ainsi

d'un moyen presque assuré d'etre

a

jamais

en

Europe les arbitres de la paix. C'est en nous

rappellant cette

condu.üe

de

l'Espagne, et

les services qu' elle nous a rendus , que

nous

nous sommes demandé si la France devoit

rompre un traité généreusement conclu ,

fré–

quemment

utile,

religieusement observé.

Nous

nous

sommes sur-tout Glernandé 's'il convien–

droit d'annuller un engagemcnt aussi solemne!,

dans l'instant

011

l'Espagne seroit pressée par

les mémes dangers qu'elle a trois fois repoussés

loin de nous.

~

>~

Nous n'aurions rien

a

ajouter pour ceux

qui

craindroient qu'une des deux nations

l'emportat sur l'autre en générosité; mais

l'intér&t nous dicte-t-il d'autres loix que

la

reconnoissance

?

quelques hommes , forts de

leur caracrere et orgueiileux de leur patrie,

croient que la France armée peut rester invin-

C

l.