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cloient_q.u'un avis ponr voler
a
notre
secoi
r~;
et
l'
Angleterre convint avec nous de désar–
mer. . . . . . Mais
j
ettons un voile sur cette
époque honteuse,
oii
l'.impéritie de
nos
mi–
nistres nous ravit un allié qne nous avions
conquis
par
nos bienfaits,
que
nous eussions
' suffisamment
protégé en nous montrant seule–
ment prets
a
le défendre, et nous priva ainsi
d'un moyen presque assuré d'etre
a
jamais
en
Europe les arbitres de la paix. C'est en nous
rappellant cette
condu.üede
l'Espagne, et
les services qu' elle nous a rendus , que
nous
nous sommes demandé si la France devoit
rompre un traité généreusement conclu ,
fré–
quemment
utile,
religieusement observé.
Nous
nous
sommes sur-tout Glernandé 's'il convien–
droit d'annuller un engagemcnt aussi solemne!,
dans l'instant
011
l'Espagne seroit pressée par
les mémes dangers qu'elle a trois fois repoussés
loin de nous.
~
>~
Nous n'aurions rien
a
ajouter pour ceux
qui
craindroient qu'une des deux nations
l'emportat sur l'autre en générosité; mais
l'intér&t nous dicte-t-il d'autres loix que
la
reconnoissance
?
quelques hommes , forts de
leur caracrere et orgueiileux de leur patrie,
croient que la France armée peut rester invin-
C
l.