, ( 30 )
maiaes. Tant que nos voisins n'adopteront'
pas
entierement nos principes ,
n01,1s
se,rons
contraint~
, meme en suivant une politiqpe
plus franche, de
ne
pas renoncer
aux pré–
cautions que réclame la prudence. Si nos
ambassadeurs n'ont plus
a
pl@.ider
la
caüse
de nos passion , ils
auront
a
défendre celle
de la raison, et ils n'en 6eviendront que plus
habiles.
n
n'
est que trop vrai que
~a
nation
qui veut par-tout conserver la paix entre--–
prend un travail plus difficile que
celh~
qui
enflamn1e l'ambition en offrant des
brigan–
eages
a
la
cupidité '
des . conquetes
a
la
gloire.
,.~
H
Telles
sont ,
messieurs ,
les
réflexions
les
plus
importantes qui
ont
_frappé
votre·
comité; . elles l'on.t d'ahord
condti'it .
a
deux
príncipes qu'il a adoptés , et que je dois
vous
_soumettre avant d'entrer dans les plus grands
détails sur l'affaire particuliere d'Esp·agne.
>~
-
<(
Ces deux princi-pes
sont :
1°.
que tous
les traités précédemment conclws par
le
roi
des
fran~ois
doivent etre observés par
la
nation fran<;oise ,
jusqu'a
ce
qú'elle les
ait
annullés , changés ou modifiég , d'apres ·1e·
trav ail qui sera
fait
a
cet éírnrd au sein de.
\
o
cette assemb1ée et de ses comités, et
d'apres
'1