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le
i
regret,
ces
cnnsidét"ations
~ton
tes
puís5antes
~u'.Jelles
sont,. ne p€uvent pas.
seules
dans ce
moment déterminer notre
conduiteº_
~~
~)
La nation
fran<_roise,
en chang.eant ses
loix et ses moeurs, doit sans
dou.~e
changer
sa politique;
mais
elle est
eRcore
condamnée,
par
les erreurs. qui regnent en Europe,
a
suivre partiellement un ancien systeme qu'elle
ne
pourroit détruire s.oudainement
sans- péril.
La sagesse exige ·de ne nmverser aucune base
de sa slireté
publique avant
de 1'.avoir
r.em~placée. Eh! qui ne sait
qu~'en
poli tique exté–
rieure, comme
en
poli
tique intérieure " tout
intervalle est un danger ; que
l~interre·gne
des
princes est l'epoque des troubles ; que l'inter–
regne
des loix est le regne de l"anarchie; et,,
si
j~ose
m"exprimer ainsi ,. que l'interregne–
des traités pourroit devenir une crise périlleuse
pour
la
prospérité na tionale
?
L''influence
tot
ou tard irrésistible d'une nation forte de
vingt-quatr ,e millions <l'hommes parlant la
meme langue ,ramenant l''art social aux notions
sin1pie·s
de liberté et d'équité,. . qui,
douées
d.'un charme irrésistible pour le creur humain,,
trouverout dans to-utes les coritrées. du
monde
des. missionnaire's. et des proséJytes; l'influence
d,.une telte natiou
conque1nra .,
sans
doute
:J