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suflis2nt pas encore pour Clécicler la question
des alliances. Enfin, si nous devions nous con–
duire aujourd'hui d'apres ce que nous serons
un
jour ; si ,
franchissant
l'intervalle qui
sépare l'Europe de la destinée
qui
l'attend,
nous pouvions donner
des
ce moment
le
signal
de cette bienveillance universelle que prépare
la
reconnoissance des clroits des nations, nous
n'aurÍons pas meme
¡\
délibérer sur les allÍaBCeS
ni
sur la guerre. L'Europe aura-t-elle besoin
de politiqne, lorsqu'il
n'y
aura plus
ni
des–
potes
ni
esclaves
?
la France 3.Hra-t-elle besoin
d'alliés, lorsqu'elle
n'aura
plus d'ennem:s?
Il
'
t
1 .
d
/\
n es
pas
~0111
.e nous,
peut-ctre,
ce
1noment
oú la liberté' regnant sans rivale sur les deux
mondes , réalisera
le
vreu de
la
philosophie ,
ahsoudra 1'espcce humaine du crime de
la
gue¿·re , et proclamera la paix universelle :
alors le bonheur des peuples sera le seul but
de:; législateurs _,
la seule force des loix ,
la
seule gloire des nations: alors
les passions
particulieres, transformées
en
vertus
publi–
qlles, ne déchireront plus par des
querdl~s
s;;¡nglantes,
les nreuds de la fraternité
qui
doi vent unir tous les gouven emens et tous
les hommes; alors
se
consommera le pelete de
la
fédération
du
genre
humain ; n1ais,
avouons~