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( 27 )

suflis2nt pas encore pour Clécicler la question

des alliances. Enfin, si nous devions nous con–

duire aujourd'hui d'apres ce que nous serons

un

jour ; si ,

franchissant

l'intervalle qui

sépare l'Europe de la destinée

qui

l'attend,

nous pouvions donner

des

ce moment

le

signal

de cette bienveillance universelle que prépare

la

reconnoissance des clroits des nations, nous

n'aurÍons pas meme

¡\

délibérer sur les allÍaBCeS

ni

sur la guerre. L'Europe aura-t-elle besoin

de politiqne, lorsqu'il

n'y

aura plus

ni

des–

potes

ni

esclaves

?

la France 3.Hra-t-elle besoin

d'alliés, lorsqu'elle

n'aura

plus d'ennem:s?

Il

'

t

1 .

d

/\

n es

pas

~0111

.e nous,

peut-ctre,

ce

1noment

oú la liberté' regnant sans rivale sur les deux

mondes , réalisera

le

vreu de

la

philosophie ,

ahsoudra 1'espcce humaine du crime de

la

gue¿·re , et proclamera la paix universelle :

alors le bonheur des peuples sera le seul but

de:; législateurs _,

la seule force des loix ,

la

seule gloire des nations: alors

les passions

particulieres, transformées

en

vertus

publi–

qlles, ne déchireront plus par des

querdl~s

s;;¡nglantes,

les nreuds de la fraternité

qui

doi vent unir tous les gouven emens et tous

les hommes; alors

se

consommera le pelete de

la

fédération

du

genre

humain ; n1ais,

avouons~