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fuelle, et nos
rapports ave e les différentes
puissances de l'Europe ; nous avons dú dis–
tinguer le systeme qu'avoit embrassé jusqu'ici
le gouvernement frans:ois, de la théorie qui
convient
a
un nouvel ordre de choses. 11 ne
suffisoit pas de connoitre nos devoirs et
nos
intérets; il falloit les concilier avec la pru–
dence;
il falloit clécouvrir les moyens les
plus
convenabl~s
d'éviter
sans
foiblesse le
fléau
de la guerre:
il
falloit
sur-tout
l'écart<:r
du berceau de cette constitution, autour du–
q1u~l,
avant que de déterminer les secours
que nous devons
a
des alliés ' toute la force
publique de l'état, ou plutot tous les citoyens
de l'emnire doivent former une barriere
im-
.i.
pénétrable.
»
'' Si nous n,avions
a
considérer que l'objet
de la contestation qni s'est élevée entre les
cours de Londres et de Madrid, uous ne
devrions pas meme sup. oser que la paix
put
etre troublée. Le territoire que se
dispt!tent
ces deux puissances' n'appartient ni
a
l\me
ni
a
l'autre; il est incontestablement aux neuo1es
!
l
indépendans que la na ture
y
a
fait
naitre :
cette ligne de démarcation vaut bien celle que
le pape s'est permis de
tracer;
et ces
peuples,
s'ils sont opprimés , sont aussi nos
alliés;