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[ I

64 ]

vraiment aristocratique.

On

leur dit

encore ;

un

usag~ q·ui n'est qu'un abus doit étre ré/ormé. Celui

1

par lequel cent cinquante gentilshommes prétendent,

,

sans mandat, ;eprésent er toute la noblesse Pro.,,

yen9ale, est entierement absurde

-et

odieux

>;.

H

Malgré le crédit des seigneurs de fiefs qui

avoient cherché

a

intéresser desprinces du sang

dans lem députation; ·malgré, leurs efforts et

leur opiniatret é, les réclamat ions de la noblesse,

soutenues

par

la

seule justice, ont décidé

le

r

\

_gouvernem_ent

>>.

D

?

/\

I

1

p

•\

'

11

>>

un au.tre

cote,

a

rovence

entiere _s

e1e-

v ant .

ce nt re

'la

formation

vicieuse des états du

pays ,

le roi a ,

cru

satisfaire tout 1~ monde

en .,.;

o rdonnant la convocation par sénéchaussées,

et

en app ellant aux assemblées tous les citoyens

chacun

dans son

ordre. Quelques

inconvéniens

.e

"

11

' '

que r emermat

cette

convocat10n,

e e·

a

ete

adoptée par tous les Proven~aux, et un certain

~ombre de seigneurs de fiefs s"y est opposé

».

>>

A

la pre~mi~r e nouvelle de la convoátion.

'

, 1

,

/\

1'

. ,

d

par

senecnaussees ,

avant

meme

arnvee

es

r églemens , i ls s'assemblerent au nombre d'en–

v.iron quatre- v ingt , et malgré les protesta~ions

de

qu{,:lques -uns

d

'en.tr'

eux , ils résolurent

de

n€

point

se rertdr e aux

assemblées

des

séné-

~

-

-