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vraiment aristocratique.
On
leur dit
encore ;
un
usag~ q·ui n'est qu'un abus doit étre ré/ormé. Celui
1
par lequel cent cinquante gentilshommes prétendent,
,
sans mandat, ;eprésent er toute la noblesse Pro.,,
yen9ale, est entierement absurde
-et
odieux
>;.
H
Malgré le crédit des seigneurs de fiefs qui
avoient cherché
a
intéresser desprinces du sang
dans lem députation; ·malgré, leurs efforts et
leur opiniatret é, les réclamat ions de la noblesse,
soutenues
par
la
seule justice, ont décidé
le
r
\
_gouvernem_ent
>>.
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1
p
•\
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11
>>
un au.tre
cote,
a
rovence
entiere _s
e1e-
v ant .
ce nt re
'la
formation
vicieuse des états du
pays ,
le roi a ,
cru
satisfaire tout 1~ monde
en .,.;
o rdonnant la convocation par sénéchaussées,
et
en app ellant aux assemblées tous les citoyens
chacun
dans son
ordre. Quelques
inconvéniens
.e
"
•
11
' '
que r emermat
cette
convocat10n,
e e·
a
ete
adoptée par tous les Proven~aux, et un certain
~ombre de seigneurs de fiefs s"y est opposé
».
>>
A
la pre~mi~r e nouvelle de la convoátion.
'
, 1
,
/\
1'
. ,
d
par
senecnaussees ,
avant
meme
arnvee
es
r églemens , i ls s'assemblerent au nombre d'en–
v.iron quatre- v ingt , et malgré les protesta~ions
de
qu{,:lques -uns
d
'en.tr'eux , ils résolurent
de
n€
point
se rertdr e aux
assemblées
des
séné-
~
-
-