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( 169 )

le~

députés n'ont été en

place

qu'a

midi

moins·

un quart , et le roi a presqu'immédiatement

paru.

I1

a

€te

fort

applaudi. La

reine

s'estplacÚ

a

coté de lui; hors du

dais'

sur un fauteuil in–

férieur

au

treme;

la famille

royal

e.

et

le

'corteg~

du

monarque les entouroient.

)>

,, Le roi

a

ht

un

discours,

011

il

expripie

·'des sentimens purs, et manifeste des intentions

pa~ernelles. II a

été

interrompu

plusieurs

fois

_par

des aq:lamatiohs; et cette espece d'incon–

venance pa!ois_soit excusée

et

meµie embelli~

par

leur vérité.

·H

,, M. le

1

garde-des-sceaux a p?rlé

long-tems ;

·mais l~s

trois quarts de

la

salle n'ont. pas

en-

tendu un mot de spn discours.

>->

.

«

M.

ie

directeur-général des 'finances

a

lu:

~ensti.ite un vohmie, et meme ·considérable.

Le

roi', en finissant so~ . discours, avoit déclaré ·

que ce ministre rendroit_compte ,de l'état

dES .

finances;

et c'est

ainsi qu~Qn

a

oté

le prétexte"'

; et

meme le moyen de disputer

la

parole

au

directeur-général , qui ne ~sauroit

~n

avoi¡:

l'exercice

a~1x

états-généra1ix: sans

1,me

permis~

tion spéciale,

pui~que

le chancdier

ou

son

suppléant

'y

est le

seul

commissaire

du roi.

M.

· Ne.cker a parlé

plus de

trois heures.

»