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eonfusion sur les premieres séances
de
·
Pas.J
sem.blée nationale. Aussi assure.t-on dans cet
instant., que la, noblesse et le clergé se sont
ha-tés de nommer
un
président , et comptent ,
.s~assembler
des
de·~ain par cham~res
>).'
" Le
principal
et
presqu'uniqtte
argument
·d.{1
directeur-généra1
a
cet égard ,
est
qu'il
ne
faut pas óter aux ordres privilégiés le mérite
d'un gén.éreux sacrifice. I1
n'y
a point de
gé-.
nérosi.téa
étre juste:; et les privilégiés
peuvcn&
se
donner 1e mérite
d'avoir fait
triompher
réquite
sur les
préjuges
de r'o~gueil et - d~
la
cupidité ,
.combinés , soit '!li'ils
:déliberent -en ,
co.mmun., ~oit
qu'ils
opin.ent ,en chambres sé~
parees"·
,, M. le directeur-general a .dit
encore, qu'it
étoít
des matieres sur lesquelles la delibératio.n,
par-ordr~ étoit préférable ·, comme il s'en trou–
veroit p·eut-etre
011
la cJelibéraiion par
tete
van:–
-droit
m:ieux.
Mais la facu1té de délibérer par
01·dre
dans
certaí n éas, et par
tete
dans
d'autres.
, est un prétcndu
moye_n
de
conciI.iation
abso-–
lument
dérisoire;
puisque ce.s
deux
modes
éta11t
díametralement opposes ,
si l'un
eS't
essentiell~
me~t
'bon ' il.feut, de toute
nécesshé
que
I'autre
soit
éss'eñtiellement mauvais. Ón suppose ame
cjtoyens une grande
ign?ra.nce,
ou
l'on
co.nnoit .