Previous Page  245 / 476 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 245 / 476 Next Page
Page Background

(

- 1

75

)

eonfusion sur les premieres séances

de

·

Pas.J

sem.blée nationale. Aussi assure.t-on dans cet

instant., que la, noblesse et le clergé se sont

ha-tés de nommer

un

président , et comptent ,

.s~assembler

des

de·~ain par cham~res

>).'

" Le

principal

et

presqu'uniqtte

argument

·d.{1

directeur-généra1

a

cet égard ,

est

qu'il

ne

faut pas óter aux ordres privilégiés le mérite

d'un gén.éreux sacrifice. I1

n'y

a point de

gé-.

nérosi.té

a

étre juste:; et les privilégiés

peuvcn&

se

donner 1e mérite

d'avoir fait

triompher

réquite

sur les

préjuges

de r'o~gueil et - d~

la

cupidité ,

.combinés , soit '!li'ils

:déliberent -en ,

co.mmun., ~oit

qu'ils

opin.ent ,en chambres sé~

parees"·

,, M. le directeur-general a .dit

encore, qu'it

étoít

des matieres sur lesquelles la delibératio.n,

par-ordr~ étoit préférable ·, comme il s'en trou–

veroit p·eut-etre

011

la cJelibéraiion par

tete

van:–

-droit

m:ieux.

Mais la facu1té de délibérer par

01·dre

dans

certaí n éas, et par

tete

dans

d'autres.

, est un prétcndu

moye_n

de

conciI.iation

abso-–

lument

dérisoire;

puisque ce.s

deux

modes

éta11t

díametralement opposes ,

si l'un

eS't

essentiell~

me~t

'bon ' il.feut, de toute

nécesshé

que

I'autre

soit

éss'eñtiellement mauvais. Ón suppose ame

cjtoyens une grande

ign?ra.nce,

ou

l'on

co.nnoit .