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~
bien
peu
soi-meme les principes, quand on
foit
dépendre des circonstances le _vice ou l'effi..
cacité de ce~ deux modes de délibération ~,.
·)) Sur le tout , e'est au moins une tres-grande
inconvenance qu\m ministre roi ait , dans
l'assemblée des représentans de la nation,ef:fleuré
cette ques tion, qui
ne
peut-etre
soumise
qu'a
la
discussion parfaitement libre, et
a
1á
décision
com1--,1etement
ahsolue de_s état_s-généraux
en
' l '
'
' 1
L'
.
'ct'
.
1 .
"
assemb
ee genera e.
autonte
u
ro1 m-meme,
ne peut s'étendre
qu'a
faire - délibérer prélimi•
nairement
a
toute
séparation
de l'assemblé~
~es députés,
~i
les membres
qtli
la composent
doivent se diviser. Réunis
á
la voix du
me–
parque ,
les
députés
q:ffrent la
représentation
1
nationale, autant clu moins qu'une convocation
provisoire peut
la
donner. Présidés
par
1ui ,
ils
ont, et ils ont seuls
le droit
de régler la forme
de leurs délibérations ; mais le roi a incontes–
t_ablement c~lui
d'empé_cher
que c"~tte
grande
question:
LES O:RDRES DOIVENT-ILS SE SÉPA-,
RER OtJ RESTER UNIS?
s.oit résolue avant cl'&tre
jugée, elle
le
seroit, s'il souffroit que les dé-
,
,
L' '
putes commen9assen t par ~e separer.
eta~ na- .
tnrel <le toute assemb1ée est éviclemment la
réunion de ses membres ; ils
sont
essentiell~–
men.t unis, tant qu'ih ne
se séparent pas.
Pour
décider
. 1