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( 166 '
De Versailles,
le 4.·
>)~
L~
cérémonie de_ la procession des députes
ia
eu lieu av·ec une tres-grande solemnité. Les
cléputés des trois ordres, ou plutot l~s repré–
~enfans de la nation , ont attendu le roi
a
l'
église de Notre-Dame de Versailles (
1)
,
011
ce
Prince
a
été
re~u avec des acclamations
qui,
sans doute , sont la premiere :récompense
de ce qu'il
fait
pour son peuple
>;.
4'
De Notre-Dame, les communes réunies,
fa
noblesse et le clergé venant erisuite, le roi
et la
famille
royale fermant · la mar~he, on _
s'est rendu
a
l'église Saint-Louis. _
. t)T<?ute
la poinpe du tróne et de son cortege
a
été
déployée.
>)
t>
La rnesse a comm~ncé. Apres l'évangile;
l'éveque de
Nancy
est monté en éhaire.
La re–
/igion est la_force des Etats
;
la religion est la
source unique
et
intarissable de leur prospérité;
telle a
été
la division de son discours.
>>
" n
a paru long et tissu de
pieces
de
rapport , sans idées , sans styi~ , .saqs
-( 1)
II
est inutile
de dire que
la
pretendue
députa–
tíon
des possé~ans-fiefs n'a pas
été
plus admise dans
f.:Ctte
procession
que
chez le
roí.