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p.ropri~taires des terres franches ou nobles,
ils
représentoient,la nohlesse, puisque ( selon eux)
il
y
avoit en Provence une nobilité de
biens
'
plutót qu'une noblesse
de
perSOJ\Ile
».
,, Rendons toutefois justice au c~rps des.
~eigneurs de
fiefa.
Plus de quarante d'entr'eux
ont approuvé
la
réclamation formée
par
la no–
))lesse sans
fiefs ; et
dans
une assemblée
géné-–
rale ; il s'
en
falh1t _
fort peu qu'
elle ne
füt
ac–
_cueillie
H.
" Cependant le parti
des syndics
des possé~
oans -
fiefs, qui
dirige
ce
,orps
a
leur gré,
et
qui n'auroient
pas
eu la
meme
facilité
-pour
·súbjuguer
l'ordre
entier
de li
noblesse,
l'em–
porta,
et
i1
adressa
au
roí de~ mémoires contre
la
prétention ·des nobles 'non-fieffés
».
,,
Alor.s commell<;a
une
dis.cussionqui
n'a
pas
laissé
le plus léger
prétexte , soit
a
l''ignorance,
,
soit
a
la
mauvaise
foi.
Quelle esp'ece
4e
corps
·
étes-v.ous,
a-t-on
dit aux
possédans-fiefs?
Noble!
~ous rejetez.
la
plus grande
paftie des
nobles, cwx
'l.uin'ont poi,zt de fiefs. Seigneurs de fiefs? vo-us
excl~ez.
la
plus
nombreuse
portian
des,
seigneurs· ,
ceux qui ne sont pas nobles, qu qÚi n'ont pas le¡
trois
dég,4s.
Vous etes done un corps indéfinis–
-,able;
ou plutót -,,ous n'etes
c¡u'une
corporatio~ -
L
$