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~>
Depuis long-tems ~e
corps,des
possécianS-4!
fiefs représentoit en Provence l'ordre de la no..,
, blesse ; mais avec cette singularité, que le!i
s~igneurs de fiefa qui n'avoient pas trois degtés
de noblesse; et ceux qt-ti n'étoient pas nohles ,
étoi.ent ·-exchrs des -états
,>.
-,~ S<?it insouciance, soit timidité,
soit igno–
ran-e~
de.
leurs dtoits., soit défaut
d'un point
de
ralliement", les nobles
qui
n'ont point de
:fiefs , languissoient dans la -nullité la plus ab–
"5olue ,;
la
longue suspensio~ des états de
Pro-
·. vence
pouvoit ·
avoir -c.ontribt1é
-a
leur
faii;e
oublier -leRrs prérogatives -,...
.
. ,>
L'annon_ce
des états-généraux leur
a
re–
·aonné du courage : ils se sont rass-emblés de
toutes parts ' ils
ont
adressé des réclamation~
au roi
1
ils ont -représenté qu~ l'ordre de 1a
nob:l-es$e -etoit ,J'agrégation ele tous les
nobles;
que _le non-exercíce de 1eurs
droits ne
pouvoit
pas les avoir anéantis ; qu'ils
étoiént
citoyen5
·et
nobles;
et
que ~1e
pouvant
etre
~rangés dans
les
communes ils devoient
etr~
placés dans
b.
:nobless·e
»... •
.,, Les seigneurs
de
fiefs
mettoient
up
grand
p,rix
X
con·server leür aristocratique représen.–
taúon. 11s
·assuroient
q-ue
les
propriétés
clas-–
soi-~1;1.t
les citoyeQs en Provence ; que
seu.li: