(
1
44 )
!,:
Mais
sur-
uh
point
aussi importaht,.
je
ne
piri~
taire
aucune object_ion.
Le roi
lui-meme
fait
pour nous des réserves. Les seules qui nous
conviennent s<;nt de rappeller
les
princip~~
<¡ui nous portoient
a
demander une
assemblée
représenta tive de la nation provenc;ale , et
que rien, sans la crise dü moment,. sans la
·supreme loi du
salut public,
ne ·nous
auroit
permis d'abandonner.-
:Pourquoi d.evions'-nous d¿puter , non
par
arrondissemens, ma~s dans une assemblée gé.,
ncfrale des trois ordres
?
Parce
que
Ge né
sont
pas
eles
individus
qu1
·'dJputent
aux
états -
généraux ;
ce sont des ·
aggrJgat~ons
de citoyens; .
et
j'entends
par
ce
mot .,
des
aggré.gations
politiques
déja
exis,o;
tan
tes,
ayant des droits , des
~ntérets,
des
rap _,orts
distincts.
S'il 5'agissoit
de
former uhe nat:ion ,
ía
députation ne
se feroit que par des
indivi~
dus
physiquement et
mimériquement
réunis ,
puisqu'il
n'y
a que des indiv~dus dans
une
nation non
formée.
Ma1s
telle
n'est po1nt
la nat ion
frant;:ois:e. Ses parties sont de
grands
corp~.
C'
est
de leur réunion
qu'
eÜe
Gst
composée.
Ce se,roit dis,oudre _
les
pre~
m1eri