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nie dans un seuI corps, est une véritable na–
tion : divisée par districts, elle n'a plus
cette
unité d'agrégation dont
elle
tire son existence
I
politique.
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suit évidemment ·de ce ptincipe, q'Lle
les
ins-tructions données par les communautés,
pourront étre re~ondues; réunies;
mais
non
remplacées
par
d'autres ,
mais
non rejetées.
Cepend:1.nt,comme dans les affaires
humai–
nes les inconvéniens s'ont toujours compen–
sés par quelques avantages, s'il ne nous est pas
permis de donner
a
nos ins~ruet"ions le carac--–
t ere d'une volonté générale , chaque commu–
nauté pourra du moins porter plus dir-ecte–
ment sa contribuúºon de zele et G!e lumiere·s
<l.ans
la grande assemblée nationale ;
et
sans
doute
nos
maux
n'en seront
que
mieux con..,
nus . . ·
Des inconvéniens qui résultent de
l'imp~'"'
sibilit é de donner nos instructions par un
seul vreu, sont une suite nécessaire du mode
de convocation qui nous est prescrit, de la
di vision de la provinee en six arrondissemens;
du défaut de réunion des él@cteurs définitifs
dans une seule
et
unique assemblée,
et toute
cette
partie
du
réglement a
le
caractere im–
p ' ratif de la loi.