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Presque tous les villages de Provence ont
un
curé ·; mais plusieurs
n'ont qu'un
seul
mi–
nistre des autels. I1s
auroient
pu s~ faire
sup–
pléer dans les fonct ions du sacerdoce. Le
re–
glement leur prescrit an contrair e de se faíre
suppléer dans l'élection (
1).
Mais
_quel procl!l:–
reur fondé pourra les
remplacer,
faire
con–
noitre aussi bien
qu'eux
les besoiris de
leur
t
"
1'
.,
t
roupeau
!>
en etre organe ,
comm~ 11s
en son
les
F
onfidens -
e_t
les .témoins ,
et
dirii\r
les
instructions
¡~eme
du clergé pour
l'intéret-du
peuple.
Le
procureur
fondé
viendra
porter
j
leur suífrage;
de
meme
acquittE;ra-t-il l e·tribuit '
de leur hinnanité et
de
leur
zele
?
L~s
nobl_es non possédans-fiefs sont tres–
inégalement dis tribués dans l'intirieur de la ,
province.
Pressés , entassés autour de la ca–
pitale,
011
tant de charges font acquérir la
noblesse , ils
sont
tres-peu nombreux dans
les
petites
villes , et
sur-totit
dans la haute Pro–
vence.
01:1,
c'est précisément
la
oü ils sont
le
moins nombreux que le reglement les
réduit,
(2).
Vingt-sept
filob1es
réunis
~
Forcalqui€:r-
( 1)
Article
14,
du réglement
géner.aL( r) Aztide
4_,
~u reglement partiel~