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ÉPITRE
gues sur la lumiere
(
1) qui vo nt para:itre, ouvrage
peut..etre comparable
aux
j}/ondes.
11 est vrai qn'nne ferume
qtii
ahandonnerait
les clevoirs de son état pour cuhiver les sciences
serait condamnable, meme dans ses sucoes ; mais ,.
madame ; le meme esprit qui mene
a
la connais–
sance de la vérité est ceitli qui porte
a
remplir
ses devoits. La reine cl'Angletetre, l'épouse · de
· de George II, qui a servi de médiatrice entre les
deux plus grands rrlétaphysiciens de l'Europe,
Clarke et Leibnitz, et qui pouvait les juger, n'a
pas riégÍigé pour ceia un momeiat .les soins de
reine, de femme ·et de m~re. Christiue, qui aban–
donna ie treme pour les beaux-arts' :fút au rang
des grands rois iant qu'elle régna, La .petite-:6.lle
du g.rand Condé, dans laqueÍle on voii revivre ·
l'esprit de son a'ieul, n'a-,t-eÍle pas ajouté une non~
velle considération au sang clont elle est sortie?
Vous, rµadáme, dont on peut citer le nom
a
coté de celui de taus les princes, vous faites aux
]~ttr·es
le
meme· honueur. Vous en cultivez tous
l~s genres; elles font vot;e occúpatión dans l'~ge
aes piaisir-s. Vous foités plus; v·ous cachez ce, mé-.
rite 'étranger: au monde avec autant de soin qué
VÓtl.s l'áve'z acq~1is.
'Cóntinüez,
íriacláine,
a
chérir,.
'
l
'oser cuJtiver les sciences' quoique cetté lq.mier'e'
lóng..
temps.rehferrrí~é' dans vous-meme' ait édat~