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)

ÉPITRE

A MADA;ME LA M~~QU!.S;E

· DU CHAT';ELEl\

MAnAME,

que:l faib1e hommage pour vo~1s qu'un

de ces ouv-r-ages de poésie qui n:ont qu'un temps,

qui doi-vent le-ur mérite

a

la faveur passagere du

:Buh1ic, et

a

l',illusio-n. du th-éatre, pour tomber

ensuite da:o.s la foule et dáns l'obscurité

!

Qu'est-ce en effet qu'un roman rµis en action

et en veDs devant celle qui lit les ouvrages de

géométrie avec la m~me facilité que iies autres

lisent :les romans; devant oeHe qui n'a •trouvé dans

Lo€ke,

'€e

sag.e pr-écepte:uir du gen-re humain, que

ses ,p.ropres serntiments e:t l'histo,ire de ses pensées;

efrl.fin aux yeux d'ulí!-e pe-rsonne q:ui, -née pour les

agréments, leu.r préfere la vérité

?

Mais, mad~me, l.e plus g:r-ánd gén-ie, et sure–

merít le pfos désiirable, est celui qui ne donne

l'exclusion

a

aucnn des beaux-arts. Ils sont tous

1a

,I;10m:ritti1.ire et

rle

pfaisir de !':ame :

y

en a-t-i'l elont

en éLoive s·e ,prjv,er .? Heueux l'esprit que la phi-

Josoph.,i,e ne peut <desséch,er, et que les charmes des

hetles-lettres ne -p

~uve.nt

amoUir; .qui sa,it se forti-–

tier

av.ec

l ~ocke, s'éclairer av:ec

1

Cfa.,rk~

et Newton ,