ACTE
I, .
SCENE H.
Ne peut aimer ni par ordre d'un pere,
Ni par raison, ni pa-r-devant notaíre.
ETJPHÉMON.
C'est,
a
mon gré, raison11er sensément;
J'approuve fort ce juste sentiment.
.
C'est
a
mon fils
a
t~cher de se rendre
Digne d'un creur aussi nobl¿ que tendre.
RONB 0 -N.
Vous,tairez-vous, r~doteu:r éomplaisant,
·Flatteur barbon, vraroorrupteur d'enfar,it?
Ja1~ais sans vous ma·fille, bien apptise,
N'eut devant moí la.che cette·sottise.
(
A
~ise.)
Bcoute, toi: je te.bailie un marÍ: · ·
Tant soit peu fat, et par trop renchéri;
Mais c'est
a
moi dc,corriger moa gendre:
'I
Toi' tel qu'il est·, c'est
a
to·i <!le le pTendre ;. '
De vous aimer, si vous pouvcz, tous de.u:x,
Et d'o"béir·
a
tout c'e que je'VCUX.
C'est
la
ton lot; ·et toi, .notr~ beaia~pere, , .
Allons signer chez notre gros n0taire,
Qui vous aUonge en cent µiots s1,1p~rflu,s
Ce qu'on dirait en quatre tout a~ plus.
AlloÍ1s hater son bavard grifI'onnage;
Lavons la tete
a
c·e large 'v'iságe;
P.uis je revie_ns ,-apres cet ent~etiep,
Gronder ton fils,
nia
fille
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ETJPHÉM>ON•
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