L'ENF.ANT
PRODIGUE.
MARTHE,
en s'en allan't'.
N'en })arlon$ jplus.
;'L!I SE,,
la r.e:tenant..
H
QSt
·v,rai : sa jeu,n.esst–
Pour qúelque tem:ps ,a s·u:rpJ'i·s m:a t:e11d.resse;
Était-il fait p,O.:UT .un creu,r w,.erliJi-éux?
· 'M'ARt"'H 'E,·e-ri
s'.en
aJ
1
lant.
C'était un fou ,e:ñi1a
foi,
tres dangereux.
.
,.
' L'rú:,
la retenant.,
De corrupteúrs sa jeun.esse entourée
-Dans les exces. se plongeait égarée;
Le malheureux, il cherc'hai·t tour
a
tour
Tous les plaisirs; il ignorait l'amo~r.
,
'
•
11
,
•
~
A
;Il
T
H
:f:,.
Ma.isaúh'efoís vous ¡n'avez paru ,croire
Qu'a vous aime.r
it
~Vé!,Í~
mis
¿á
_gloire,
Que dans vos.fers
i~
é~aít eng,a_g,é.
LISE.
S'il eut aimé,. j.e l'aur.ais corrigé.
Un amour
vr.ai'sans foiI!te et' sans caprice' .
Est en cffet le plus
gra,na
fréin du vice.
Dans ses liens qui sait ·se retenir
Ést honnéte homme, ou
v-;dé
devenir.
,Mais Euphémon dédaigna sa ma1tresse;
Pour,la débauche il quitta la tendresse.
Ses
·f.a·mi.!
{lm,i-s, indigre:nts -scé:l érats,
Qui dans le pi,@ge avaie-nt c-ondu:it ses pas,
Ayant mangé tout le bien de sa mere.,
Ont, sous son nom, volé son triste p¿re.
Pour comble en.fin, ces :séducteur,s cruels
L'ont entrainé .Io:in ·cfo:s ~ras ·paterneis,
·