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L'ENFANT PROD,IGUfü

RON DON.

Co~ment, coquine?

EUPHÉMON.

Ah! ah ! notre féal,

Votre pouvoi'r va, ce semble, un peu mal :

Qu'est devenu ce despotique empire?

RONDON. ·

Comment

!

apres tout ce que j'ai pu dire,

Tu n'aurais pas un peu de passion

P0ur ton futur époux?

LISE.

Mon pere, no1:1,

I

RONDON.

Ne sais-tu pas que le devoir t'oblige

A luí donner tout ton creur?

LISE,

Non, vous dis-je.

Je sais, mon pere,

a

quoi ce nreud sacré ·

Oblige un creur de vertu pénétré.

Jd _sais qu'il faut, aimable en sa sagesse,

De son époux méritei· la tendresse,

Et réparer du moins par la bm~té

Ce que le sort nous refuse ,en beauté,

Etre au-deh9rs discrete, raisonnable ,

Dans sa maison, douce, égale, agréable :

Quant

a

l'amour, c'est tóut un ¡utre point;

, Les sentiments :ne se commandent point.

N'ordonnez ríen, l'amour fuit l'esclavage.

· De mon époux' le reste est le partage :

Mais pour mon creur, il

ie

doit mériter.

Ce

creur au moins, diffic'ae

a

domter,