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L'ENFANT
PRODIGUE.
Venant gater Ies douceurs qu·e j'apprete,
Dans cet _hymen paraisse en trouble-féte?
EUPHÉMON.
Non.
RONDioN.
Voulez-vous qu'il vienne ,-sans fa~ou,
Mettre en jurant le
feu
dans la maison?
EUPHEMON.
Non.
RON DON.
, Qu'il vous batte, et qu'il m'enleve Lise?.
Lise autrefois
a
cet ainé promise;
Ma Lis
e
qui. . .
·
EUPHÉMON•
.Que cet objet charmant
Soit préserv é d'un pareil garnement
!
RONDON,
Qu
1
il rentre ici pour
dépouiller.so;1 pere?
Pour succéder?
EUPHÉMON.
Nop. ... tout cst
a
son frere .,
RONJ;>ON.
Ah! sans ce\a point de Lise pour lui.
EUPHÉMON.
Il aul'a Lise et mes biens aujourd'hui;
Et son ainé n'aura p·our tout partage
Que le courroux d'un p ere qu'il outrage :
Il le mérite,
il.
füt
dénaturé.
I
RONBON.
Ah.!
vous l'aviez trop long-temps enduré.