EN AtJTRlCHE.
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_moins pur de tÓus ceux d,e la langue slawe. Pour
le culte, on se sert en Bulgarie du russe ou du ser–
vien, et pour les livres on fait usage du bosniaque
ou du servien. Les Morlaqnes et les Uskoqt{es,
ou les W allaques , comme ils se nomment eux–
memes, parlent,un dialecte plus_ou ·moins pur,
selon la quantité de mots turcs et italiens qui se
trouvent melés
a
leur propre langue. En Esclavo–
nie' il regne un dialecte melé de bosnien . et de
croate: le plus pur est celui
·du
comté de Syrmie ·
et d-e la ville de Posega.
'
Dans la ville et le tet'ritoire de Raguse, on fait
usage d'un dialecte melé de latin et d'italien; on
y suit 'aussi l'orthographe italienne, et quant
a ·
l'écriture elle ne differe pas de celle de l'italien.
Les Croates parlent un dialecte peu diffé:..
rent de· celui des
Serviens.et des habitans de la
petite Russie; il n'y a plus meme, entre le leur et
celui des Polonois, que le dialecte des Tscheks–
Bohen,ies qui forme la transition de l'un
a
l'autre.
L'ancienne Dalmatie vénitienne portoit ancien–
neme~t le nom de
Croatie maritime.
C'est de ces
Dalihates que descendent les Istriens_
qiii
habitent
aupres de Fiume, et enfin les
I
.iburiens. Leur
dialecte est plutót illyrien que croate; mais l'ita–
lien paro1t prendre insensiblement la plac~ de la
langue slawe~ Il
y
a encore quelques Croates daus
la Qarniole et 1~ Hongrie.
1
Les noins de_w·endes
7
.Windes , , Ven~tes on
4.
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