hnlgare. Dans le commeneement, oú lá langue
sJawe a été parlée en Boheme, on y a fait seulement
usage
de l'alphabet cyrillique ; mais, sous Bo–
leslas, les peuples qui hahitoient ·1a Boheme
apprirent les langues }atine et allemande; en
sorte qu'ils mélangerent dans leur idiome beau–
coup de mots de ces diverses langues. C'est par
cette raison que le -_dialecte esclavon-boheme
offre aujourd'hui un si gran1 nombre ·de :ittots
étrangers.
Les Tsc4eks-Bohemes font usage de plusieurs
dialectes qui o~t une pureté plus ou moins grande,
s~lol1'
les .divers cantons. Celui de Prague se
distingue au-dessus de· tous "par l'élégance
et
la
douceur de la prononciation. L'époque la pÍu~
brillante ppurla-langue hohe·me a été depúis
i577
jusqu'en '1610, époque
du
regne de l'empereur
Rodolphe.
Du:
reste , ~la Boheme accumúle
les ,,
consonnes comme les Polonois.
La langue moravi~nne ü'est qu'une inodifi–
cation du dialecte ~oherne.~ Les . Moraves
qu:i
habitent . les montagnes de la frontiere de · la
Hongrié, portent le nom de
Wallaqués
_,
et ceux
qui occüpent . les : fronti~res orientales de la
Moravie, celui de
Slowaqnes.
Les_uns et les autres
,ont des dialectes plus ou moit1s purs, selon l'état
de civilisation du pe11ple. Daüs toutes l~s villes,
et
i:n'.eme daris les villages.
un
peu consid~rables
de
la
Boheme
et surtont
de
1a
Moravie,
la
langue
I