EN
AUTRICHE,• .
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ont les plus grands rapports entre elles, quoique
offrant encore quelques var~ations, suivant qu'elles
-0nt éte employées par
r
tel
oú
tel peuple. .Si done
certaines 'nations (·esclavonnes peuvent s'entendre
,lorsqu'elles éommuniquent entre 'elles., on
~oit
fa:-- ·
cilement ·qu'il est tresbsiij'lple qu~elles ne puissent
pas ég.;1.lemende faire lorsqu'elles s'écrivént.
Au
reste' avec un .alphabet qui seroit commun
a
tontes ·, elles le pourroient cependant et sans la
moi~dre d}fficulté~ Pour qonner une idée plus -' \
complete des deux alphabets glagoliques 'e~ cyril–
liques , nous avions trae~ également un antre
tablea
u
qui en ,faisoit con,nohre toutes les par.:.. '.
ticularités. ; mais nóus ~ous sommes vus forcés
,
de ne pouvoir le joindre
a
cet ouvrage' et
cela faute de caracteres. Ce tabl~ati démontroit ,
avec ~ssez
tl'
évidence
qu\m
cert~in nombre des "
lettres cyrilliques sont grecques ou hébra:iques ,
mais que
tou
tes· les glagoliques
n'
ont aucun ,
rapport avec ·Ies
alphabets
connus
jusqu'á
_présent. Les
Itali~ns
sot1t
les premiers qui
aieht imprimé des livres slawes ·avec les lettres
cyrilliqnt:is.
A
pres l'Ita]ie,
l'
Allemagne sui_yit cet
exemple; vers
I
5fo,, et il a été imité
a
p·eu pres·
a
la merne époque en
Saxe-,
~n
Russie et , en Po–
logne. La· Sued·e imprima ensuite
de
~ette_
má_:
niere
divers, livres slawes'vers l'année
1625;
enfin,
l'
Angleterre et la Be1gique en -firent paroitrn de
pareils
vers
l'anné.e'
Ú3g6
et
-1698.
Ce
ne ,
fut
.
1