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EN AUTRICHÉ.
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de cette trád,u.ction; mais les ~diti~ns qui s'en
font en Russie-, s~éloign_ent de la pureté ~e la
langue,
et se
rapproc,hent tous les jours dayan- ,
1
tage
du russe. Ainsi, les ·Russes ~nt rayé les ,
·expressions peu familieres ou étrangeres
a
leur
dialecte, et en ont substitué"d'a.utres
qui
\eur
convienn~i;it davantage. Les hranches ,s~rves
on ·
1
slowiniennes
forit
seules
usage du
duel. On doit
les considérer comme celles
qui
ont le plus con–
servé la pureté de la langue.
Du
reste , ·
l'abbé
Dohrowsky avoit
eu
le dessein de puhlier
une
éditió:µ ; de ~et ouvr!ge. Si. cet ouvrage ~v~it
paru,
nous connoitrions bien maintenant dans
·qnel
état se trouvoit la'Iangue, slawonne au nei1~
vieme
siecle
$
mais cette 1~ti,le entrep.:rise n'a
pas,–
eu
lieu.
Cet
,hahil<t philologue vouloit
faire
cette
édition d'apres les manuscrits
du
ónziem:e siecle ,
qui se trouvent encore , dans les monastete~ du
mont Athos
et
en Russie.
_La légendé q1,: nous avo11s
deja
dtée dit que
la
joie -
du
peuple ,slawe _ fut extrem.e -lorsqu'il
· entendit prononcer, dans sa lang1ie, les louanges
1
de Dieu. L:.ar.chevequ'e de Salzbourg, írrité de ce
· ,que les dhnes n'<ftoient plus payées avec at1ta,nt
d'
ex;actitude , déi:ion~a Méthode
et
Cyrille
a
la cour
deRoine~Le·pa·pelescitadevarit son tribunal;
mais,
convaincii de leur innoceuce , il confirma C1isage
, de la langue slawe, et nomma
Méthodé
arche–
veq\rn ·
de,
Panuonie. Dans la
coll~ction des lettres /
'
.,
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